Montreal Escorts

La vie d'escorte, une vie intime et assumée

BookerL

Gorgeous ladies Fanatic
Apr 29, 2014
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Northern emisphere
Salut a tous


Pour ceux que cela intéresse un article récents http://quebec.huffingtonpost.ca/2017/03/17/vie-escorte-assumee_n_15424066.html




Un environnement pleinement assumé, un désir d’exploration des sens et de l’esprit dans un cadre professionnel, les escortes girls exercent leur profession pour toutes sortes de raisons, qu’elles soient financières, humaines, expérimentales ou simplement pour le plaisir. En toute discrétion, elles exercent un métier peu toléré.

Sous couvert de l’anonymat, Clara et Jennifer ont accepté de s’épancher sur leur vie d’escorte.

Elles ont choisi librement la profession d’escorte girl « je suis de nature aventurière. Je suis une personne très curieuse, je ne fais jamais les choses comme elles devraient être faites. Je fais tout ce qu’on me dit de ne pas faire. C’est dans ma nature. Il n’y a jamais personne qui m’a forcé à faire quoi que ce soit. J’ai une famille, j’ai une éducation », affirme Clara.
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Cette femme d’âge mûr a débuté le travail d’escorte lorsqu’elle était plus jeune. Avec un baccalauréat et une maîtrise, celle qui a exercé dans toutes sortes de professions a choisi malgré tout le métier d’escorte. Escorte la nuit, employée dans le social le jour Clara n’a pas froid aux yeux, elle adore ça et l’assume totalement.

C’est la liberté, l’exubérance, le contact humain et le confort financier que lui apporte son métier d’escorte qui la fascine le plus « je me fais beaucoup d’argent. Je travaille quand je veux, où je veux. Je voyage, je fais des rencontres. Je rencontre des gens que je ne pourrais jamais rencontrer autrement. Quand tu rencontres des gens dans une chambre d’hôtel ou peu importe où et que tu vis un moment d’intimité avec eux, ils ont souvent tendance à s’ouvrir avec toi. J’ai accès à des histoires et à des vies auxquelles je n’aurais jamais accès autrement » explique Clara.

De son côté à 50 ans, Jennifer a commencé le métier d’escorte lorsqu’elle avait une trentaine d’années « quelqu’un m’en avait parlé. Au début, il n’en était pas question puis j’y ai repensé. J’aime le sexe, j’aime l’argent, pourquoi ne pas essayer ? Je l’ai fait et j’ai adoré », raconte celle qui a un diplôme en enseignement.

Bien dans ses bottes, elle vit son quotidien de façon ordinaire « les gens oublient souvent que nous sommes de vraies personnes avec des vies réelles et ordinaires » assure cette maman de trois garçons dans la vingtaine.

Une profession comme une autre ?

Même s’il s’agit d’un travail où la sexualité se mêle à l’argent, cela reste un travail comme un autre pour ces femmes, un travail avec lequel, famille, amis et parfois conjoint doivent composer « avec mes parents on n’en parle pas. Ce qui se passe dans mon travail ce n’est pas quelque chose avec lequel ils sont confortables. Au niveau moral ça ne les dérange pas du tout c’est surtout au niveau des inquiétudes vis-à-vis de la sécurité des travailleuses du sexe. C’est sûr que c’est particulier de parler de sexualité avec tes parents donc on ne rentre pas dans les détails, mais ils sont au courant parce que cela fait partie de ma vie » rapporte Clara qui est maman d’une jeune fille de 22 ans. Côté cœur, elle s’estime très chanceuse avec son métier « j’ai un conjoint, on vit ensemble depuis des années, il est très au courant de mon travail. On est vraiment un couple loyal. Il n’y a pas de jalousie par rapport à quoi que ce soit. Je sais que ce n’est pas donné à toutes les escortes d’avoir ça », raconte Clara.

Du côté de Jennifer, il a fallu entreprendre une longue discussion avec sa famille « au départ, ils n’étaient pas sereins avec ça. Ils sont vieux jeu et comme beaucoup de monde ils pensaient que j’étais dans la drogue. J’ai dû expliquer que cette profession était mon choix, je ne suis ni dans la drogue ni dans l’alcool », insiste Jennifer qui trouve qu’il y a beaucoup trop de préjugés au sujet de la profession.

Davantage de sécurité

Côté sécurité, toutes les deux se sentent plutôt chanceuses puisqu’elles offrent leur service essentiellement dans les chambres d’hôtel ou à leur propre domicile. « Les escortes on est plus organisées que les gens pensent, on a des réseaux, internet ou on échange des informations sur les hommes qui nous contactent afin d’assurer notre sécurité. Tous les hommes que je contacte j’ai un numéro. J’ai un système, je leur parle avant. J’essaye de savoir ce qu’ils font dans la vie » précise Clara. Mais elle admet tout de même que les lois ne lui facilitent pas tellement la tâche « si les lois changeaient, je pouvais me protéger plus, je pouvais négocier mes services, les écrire sur internet là je ne peux pas à cause des lois donc ça me place dans une certaine vulnérabilité. Mais ma vulnérabilité est loin d’être équivalente à celle d’une fille dans la rue », ajoute-t-elle.

Depuis 2014, la loi sur la protection des collectivités et des personnes victimes d’exploitations adoptée par les conservateurs interdit toute publicité qui vise à promouvoir les activités de prostitution. Aujourd’hui, beaucoup d’entre elles se demandent pour quelles raisons cette loi ainsi que d’autres, votées sous le gouvernement Harper ne sont toujours pas abrogées par le gouvernement de Justin Trudeau. Elles souhaitent être écoutées et prises davantage au sérieux par les décideurs.



Au plaisir
Booker
 

Melyssa

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Jun 24, 2009
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Trudeau...

Il a déjà le dossier du pot à faire passer, je serais surprise qu'il s'attaque à ce dossier dans un avenir rapproché.

Car tout est une question d'image et de votes...

Surtout que je ne vois aucunement les changements depuis la loi Harper. C'est pas plus, pas moins dangereux. Les clients se comportent comme avant, les filles et les pimps aussi.

Monsieur/madame tout de monde, les employés des hôtels et autres aussi.
 

BookerL

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Apr 29, 2014
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Northern emisphere
Trudeau...
, je serais surprise qu'il s'attaque à ce dossier dans un avenir rapproché.

.

Bien sur ,es-ce vraiment la responsabilité du nouveau gouvernement de corriger toutes les erreurs de l'anciens ,tous ont une opinion .

Pour la majorité électoral y a t-il une différence ?
L'application de la loi n'est pas pousser du moins au Québec
Au plaisir
Booker
 

Melyssa

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Jun 24, 2009
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Bien sur ,es-ce vraiment la responsabilité du nouveau gouvernement de corriger toutes les erreurs de l'anciens ,tous ont une opinion .

En politique, les choses n'avancent pas vite. Chaque parti à sa base plus conservatrice. On ne voudrait tout de même pas les faire fuire.

Le pot est déjà un gros morceau à avaler pour plusieurs.

Et il y a eu peu de réactions (à part dans le milieu et encore) lors du dépôt de cette loi.

Une loi pour être appliquée (ou annulée) doit être appuyée par la population (ou rejettée).

Pas de réaction ni d'un bord, ni de l'autre. Le travail de mobilisation (ou remobilisation) est énorme à faire (ou plutôt refaire).

Une société ne change pas d'un claquement de doigts, c'est un peu comme une boule de laine qu'on roule.

Tout ce qu'on peut espérer, c'est que ça ne soit pas les conservateurs au pouvoir lors du prochain rendez-vous.
 
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Reactions: Cap'tain Fantastic

bushleague

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Oct 25, 2010
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Et il y a eu peu de réactions (à part dans le milieu et encore) lors du dépôt de cette loi.

Une loi pour être appliquée (ou annulée) doit être appuyée par la population (ou rejettée).

Pas de réaction ni d'un bord, ni de l'autre.

Malheureusement, pour beaucoup de gens c'est mal vu - ou à tout le moins curieusement vu - d'appuyer publiquement le travail du sexe.

Et tant que ça reste clandestin et poussé sous le tapis par la société comme quelque chose de sale et de repoussant, ça reste mal vu de se prononcer. Et le cercle continue de tourner.

Il ne faut pas confondre le manque de réactions avec le manque d'intérêt.

Cependant, je comprends que le soutien moral a des limites qu'on atteint assez vite si la pression n'est pas mise sur les élus et sur ceux et celles qui ont le pouvoir de changer les lois. Que des millions de personnes soient d'un bord ne vaut pas grand chose si au final personne ne se lève du banc pour aller au batte.

Pour le pot, c'était relativement facile - quoique quand même un peu audacieux - pour Trudeau de se prononcer en faveur lorsqu'il menait un 3e parti (à l'époque) et que celui en 2e (le NPD) avait la décriminalisation dans son programme depuis longtemps. S'il n'avait pas eu une position claire sur le weed avant les élections de 2015, je ne le vois vraiment pas se lancer là-dedans (malgré son opinion personnelle) une fois élu. Le parti aurait considéré ça trop risqué. Comme tu le dis, les choses n'avancent pas vite. Surtout pas quand l'objectif principal - celui de la grande majorité des élus - est de se faire réélire. Le statu quo est toujours plus safe, mais ça fait pas des enfants forts.

En ce sens-là, lancer un débat sur le travail du sexe sans en être forcé par le plus haut tribunal du pays, c'est s'exposer à des conséquences d'une certaine partie de l'électorat, pour bien peu de bénéfices, c'est-à-dire risquer de faire fuir une partie de sa base tout en gagnant bien peu de votes puisque ceux qui sont d'accord votent déjà peut-être pour toi de toute façon. Je suis d'accord avec toi que lorsqu'un gouvernement sera à nouveau forcé de faire quelque chose, espérons que celui qui sera au pouvoir à ce moment-là sera plus progressif sur la question.
 

SylvainP

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Aug 17, 2012
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Qu'on le veuille ou non, je crois que la religion influence encore l'opinion des gens relativement au sexe, donc le travail du sexe aussi. Pourquoi, aujourd'hui, y a-t-il encore autant d'hommes qui méprisent les femmes en ce qui concerne la sexualité? Même certaines femmes embarquent dans ce jeu. Étrangement, les religions monothéistes condamnent plus souvent les femmes que les hommes. Alors, imaginez avec les travailleuses du sexe!
 

BookerL

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Apr 29, 2014
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Northern emisphere
Étrangement, les religions monothéistes condamnent plus souvent les femmes que les hommes. Alors, imaginez avec les travailleuses du sexe!

Salut SylvainP

Je ne comprend ce que tu veut dire ici ?
Es-ce que pour toi la Chrétienté est monothéiste? Pour le Québec principalement le Catholicisme?L' Ontario et l'Ouest Canadien ,le Protestantisme et toutes ces dénominations évangélistique et mouvement de nouvelle Pentecôte ?
Le Judaïsme et Monothéique
Au plaisir
Booker
 

SylvainP

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Aug 17, 2012
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Salut SylvainP

Je ne comprend ce que tu veut dire ici ?
Es-ce que pour toi la Chrétienté est monothéiste? Pour le Québec principalement le Catholicisme?L' Ontario et l'Ouest Canadien ,le Protestantisme et toutes ces dénominations évangélistique et mouvement de nouvelle Pentecôte ?
Le Judaïsme et Monothéique
Au plaisir
Booker

Une religion monothéiste est une religion où il n'y a qu'un seul dieu. Donc, le catholicisme, qui fait partie du christianisme, en est une. Tout comme l'islam et le judaïsme.
 

BookerL

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Apr 29, 2014
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Northern emisphere
Une religion monothéiste est une religion où il n'y a qu'un seul dieu. Donc, le catholicisme, qui fait partie du christianisme, en est une. Tout comme l'islam et le judaïsme.

Bon merci d'avoir clarifier ta penser ," le catholicisme, qui fait partie du christianisme, en est une"
Toutes religions ayant comme doctrines de foi la Tres Sainte Trinité,soi ,Le Père ,Le Fils .Le Sainte Esprit ,n'est
monothéiste
une religion où il n'y a qu'un seul dieu.
Le catholicisme a plusieurs Dieux et/ou divinité
l'islam et le judaïsme
non pas cette doctrine de foi donc
monothéiste
Au plaisir
Booker
 
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