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Montreal Escorts

Jeunes filles sous influence

z/m(Ret)

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Feb 28, 2007
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Michel Dorais, avec la collaboration de Patrice Corriveau a publié tout récemment un court ouvrage sur la prostitution juvénile associée aux gangs de rue intitulé Jeunes filles sous influence.

Dans ce court ouvrage, l'auteur propose une analyse intéressante du fonctionnement de la prostitution juvénile lorsque celle-ci est initiée et contrôlé par des gangs de rue.

Au lieu de résumer les conclusions auxquelles l'auteur a abouties, je propose plutôt un sondage d'opinions sur ce phénomène auquel j'intégrerai à mesure des éléments d'analyse extraits du livre de Dorais.

Je n'ai pas de question précise à poser sur le sujet et ne disqualifie aucune approche particulière du sujet: c'est libre à tous de l'aborder selon ses connaissances du sujet, que celles-ci soient directes ou non, expériences de vie, grilles historiques, sociologiques, philosophiques...

À vous la parole...
 

Agrippa

C o n s u l
Aug 22, 2006
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www.merb.ca
Pardonnez-moi le clavier anglo

Je n'y connais rien, je ne fais qu'essayer d'entamer la discussion: N'est ce pas le cas le plus commun de la prostitution juvenile (en Amerique du Nord) des ados qui font la fugue? Elles se retrouvent sur la rue avec rien... un mec 'charmant' se pointe et lui offre les choses dont elle a plus besion, un repas, un endroit ou dormir, de l'attention (oserais-je meme dire de l'amour... ?) et sans trop le savoir elle se retrouve comme prostituee.
 

Miss xxx

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May 7, 2007
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Depuis près de quatre ans maintenant je m'intéresse à ce sujet autant en film, lecture ou autre.. Ce livre est touchant et nous fait comprendre à quel point les jeunes filles ont souvent une basse estime d'elles même, un manque d'affection et d'amour énorme!! Comment c'est facile pour un gars de manipuler une filles et je trouve ça dégradent. Ça me rend triste de voir ou on est rendu..

Dans un autre ordre d'idée, j'aimerais savoir si vous avez d'autre suggestions de livres qui touche de pres ou de loin le même sujets, merci.

Nelly Arcan - Putain
Nelly Arcan - Folle
Annie Pilotte et Louis Gosselin - Le Strip-Tease D'une Danseuse

miss xxx
 

z/m(Ret)

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Feb 28, 2007
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J'ouvre ici une parenthèse qu'on pourra refermer plus tard, mais on discutait, sur le fil dédié au respect des escortes, de la question de choix. "Choisissent-elles?" était la question à laquelle on ne pouvait faire autrement que de réponse par l'évidence: "bien sûr, qu'elles chosissent". Ce sont les questions corollaires qui sont plutôt demeurées en suspens: "Ont-elles les compétences requises pour exercer un tel choix, sont-elles émotivement aptes à le faire de façon éclairée?"

On se demande aussi si un tel choix s'impose de lui-même. J'ai la très forte conviction que non. Le plus souvent, selon ce qui est rapporté, ce choix a été présenté par des individus intéressés, ayant leus propres motivations, et qui ont flairé "la bonne affaire", la bonne affaire étant souvent des jeunes femmes sorties à peine de l'adolescence, présentant des profils économiques, affectifs, scolaires et familiaux spécifiques...

Note: aucun rapport avec le sujet mais il y a un gros épais sur l'autre forum qui semble avoir développé une fixation sur moi. Je voudrais, par la présente, informer ledit épais qu'il serait préférable qu'ill aille assouvir ses fantasmes homosexuels au Zoo de Granby, là ou' les primates de son espèce se feront un grand plaisir de combler ses besoins d'affection. Malheureusement pour lui, je ne mange pas de ce pain là...
 
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Lupin

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May 30, 2005
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Pourquoi?

La question fondamentale pour moi est avant tout:*«*quels sont les besoins des jeunes filles et garçons.*» Personnellement, et je l'ai vécu avec mes enfants, c'est l'attention, le model, l'affection, ils ont besoins, sans le dire de contrôle ou du moins un encadrement, il ont besoins d'ettention. Je crois que ces besoins sont génétiques et on n'y peut pas grand choses. S'ils ne le retouuve pas dans leur milieu familial, il le combleront avec n'importe qui, autant une copine, un copain, un voisin, un animal et malheureusement un profiteur.
Ne pouvant changer ce besoin de la nature, elles ne peuvent le controler et sont ainsi vulnérables. La jeune fille qui a un beau chien comme meilleur ami, en faira son conseiller, son gardien et protecteur, et peut-être qu'elle ira jusqu'à recevoir son affection sous toute ses formes.
Si une jeune ado rencontre un profiteur, qui lui porte attention, la sécurise, qui lui donne une forme d'affection devient pour elle la personne la plus importante. Elle lui donne toute sa confiance et malheureusement na naiveté. Elle ne connait rien de la vie, parfois ne connait rien également de la sexualité et elle se laisse embarquer. Nous, on croit incroyable et inacceptable de donner son corps a quelqu'un. On croit que tout le monde sait qu'on ne se laisse pas toucher n'importe où par n'importe qui, mais elle sait-elle ça. Pour elle son corps, c'est un tout qui ne différencie pas une main d'un sein ou une vulve. Si personne ne lui a apprit, c'est foncièrement banal.
Donc le profiteur qui lui apporte attention et affection, qui lui fait connaître les plaisir du sexe et parvient à lui faire banaliser le tout à un point où elle n'a plus de pudeur, a en sa poscession un outil rentable. Il l'offre en vente, ou location, et pour elle dans con echelle de valeur, ne réalise pas toujours qu'elle est un jouet en ses mains. Elle ne peut refuser de faire ses quatres volontés sous peine de perdre son affection. En fait c'est souvent la seule qu'elle à.
J'ai vu un reportage TV, où la fille disait que ses rencontres multiples avec les hommes qu'on lui présentais étaient autant d'occasions de recevoir de l'affection. Elle disait qu'elle ne voulait pas arrêter, parce qu'elle était mieux traitée par ses clients et son pimp, qu'avec ses parents.
Pour elle ce n'était pas de la sexualité, mais une façon d'être bien et reconnue.
Donc on a pas longtemps a trouver la cause première, cherchons dans le milieu familial. Ca ne règlera pas tout les cas mais il y a beaucoup de réponses à y trouver...
Voilà mon opinion
 

z/m(Ret)

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Feb 28, 2007
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LeGuy said:
je n'ai pu que deplorer le manque de reperes dont ces filles disposaient a ce moment. Situation familiale, abus, manque d'affection, pere absent, manque d'experience de la vie, image hip hop, ... sont tous des facteurs majeurs influencant leur choix.
Agrippa said:
Je n'y connais rien, je ne fais qu'essayer d'entamer la discussion: N'est ce pas le cas le plus commun de la prostitution juvenile (en Amerique du Nord) des ados qui font la fugue? Elles se retrouvent sur la rue avec rien... un mec 'charmant' se pointe et lui offre les choses dont elle a plus besion, un repas, un endroit ou dormir, de l'attention (oserais-je meme dire de l'amour... ?) et sans trop le savoir elle se retrouve comme prostituee.
Le "gang de rue" - et Dorais l'explique bien - est composé d'un noyau dur, regroupant un nombre restreint de leaders et de "planificateurs". C'est plutôt en périphérie de ce noyau, qu'on retrouve le plus grand nombre d'individus, certains étant des membres reconnus et actif, d'autres ne l'étant pas, mais vivotant néanmoins dans la périphérie immédiate.

C'est justement dans cette périphérie que jeunes hommes et jeunes femmes trouvent, à court terme, le réconfort émotif qu'ils n'obtiennent pas nécessairement dans les milieux familial, social et scolaire, de sorte que, le candidat idéal pour être reconnu et accepté doit posséder les prérequis émotionnels qui l'amèneront éventuellement à trouver refuge au sein du gang.

On dit souvent que si ce n'est les parents ni l'école qui se charge de l'éducation des enfants et de combler leurs besoins affectifs, que c'est éventuellement quelqu'un d'autre qui s'en chargera. Dans le cas qui nous intéresse, c'est la rue qui agit à titre de foyer d'accueil, un foyer d'accueil criminalisé cependant et peu scrupuleux.
 

z/m(Ret)

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Feb 28, 2007
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Lupin said:
S'ils ne le retouuve pas dans leur milieu familial, il le combleront avec n'importe qui, autant une copine, un copain, un voisin, un animal et malheureusement un profiteur.
On l'a écrit presque en même temps.
 

Lupin

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May 30, 2005
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Les valeurs

En relisant les écrits et ce que j`ai écris, je me suis demandé:*«*pourquoi des enfants ne reçoivent-ils pas ce support ou cet encadrement des parents*» Je me suis demandé quelles sont les valeurs de ces parents, quelles valeurs ils transmettent à leur enfants.
Il m`arrive souvent de me promener dans différents cartiers de Montréal et d`apprécier le genre de vie qu`on y mène. En fait, il y a des écarts énormes dans une même ville. Dans certains cartiers je serais surpris de demander à des parents ce que sont leurs valeurs et je suis certain qu`on me parlerait de leur TV, cinéma maison ou ordinateur super performant. Je ne sais même pas s`ils savent ce que sont les valeurs personellis. Comment peuvent-ils enseigner des valeurs comme le respect d`autrui, le respect de soi, la pudeur, l`équité, l`intégrité s`ils ne savent même pas ce que c`est. Quand j`écoute le dircours des gens et tout ce que je comprends c`est une critique contre le gouvenement qui ne fait rien pour eux, les boeufs(polices) qui sont toujours sur leur dos, les riches qui profitent d`eux, les ch***de taxes, le nouveau DVD qu`ils veulent et si possible sans le payer, qu`il parlent de la nouvelle plotte du voisin, comment avec rien on envie tout et jalouse tout etc etc. Comment des enfants peuvent imaginer qu`une sociéré ce n`est pas que ça. Comment une jeune fille peut-elle savoir que l`argent n`est pas gratuit et qu`il faille travailler, comment imaginer ce qu`est l`honnêteté.
Quand je me promène dans les rues du mont Royal à Westmont et que je vois tous ces jogueurs, ou femmes et hommes prenant une marche en jasant, quelle serait leur réponse si je leur parlais de leur valeurs. Je suis persuadé que j`aurais une réponse bien différente. Y a-t-il une relation cause à effet entre la scolarité des parents et leur richesse et les valeurs familiales vs les milieux défavorisés où on se replie sur sois même. On parlera toujours de la lute entre les classes sociales mais on est forcé d`admettre que les plus nantis vivent plus longtemps parce que mieux nouris, font plus d`activités, sont plus scolarisés et offre plus de support à leurs enfants alors que les moins bien nantis y sont à l`opposé. Est-il possible que le taux de criminalité soit plus élevé dans les cartiers défavorisés. Y a-t-il une relation richesse/pauvreté criminalité.
Je ne suis pas sociologue ou tout autre forme de logue, mais comme parent et un peu observateur je suis certain que ces jeunes filles mineures abusées et exploités ont en majorité des origines similaires et je ne serais pas surpris si leur parents originaient de mêmes milieu.
Au delà des besoins génétiques, nous avons un besoin naturel d`apprendre. Dès la naissance nous débutons notre apprentissage en assimilant tout ce que nous voyons. Nous apprenons à marcher, a parler en copiant notre environnement, si cet environnement ne forme pas notre esprit il se cherchera une autre source et ainsi l`enfant apprend les valeurs de la rue. Confrontation, violance, tricherie, mensonge et tombe ainsi à la merci de leur mentors.
Il y aura toujours débat sur les effets des classes sociales, les riches vs les pauvres et il y aura toujours des exceptions. Les mieux nantis n`ont pas tous des valeurs seines à preuve ce sont souvent les plus grands consommateurs de ces jeunes filles prostituées malgré elles.
Donc fais ce que je te dis et non ce que je fais...
 

amelie

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Jun 10, 2006
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Je comprends mieux... mais désolée pour Nelly Arcan, elle se complait dans un délire de négatif... pour les deux livres je n'ai pas été capable de les lires au complet... Pour moi c'était une torture innutile.

Je viens de lire ton histoire... très honnête de ta part traveller_76, je comprends mieux. :eek:

Moi ce qui m'agace toujours dans ce genre de truc... c'est le soutient et l'intervention après... Rarement de la prévention. Ce n'est pas comme si le problème était récent? Pour la drogue il le font dans les écoles en tout cas dans mon temps. Le suicide, il ne le font que dans le cas où il y a eu une mort par suicide, je sais de quoi je parle... Sinon il ne font rien (je parle de Suicide Action Montréal), car c'est trop de gestion de crise dans la classe quand un élève par en sanglot, aussi, je me suis fait dire que d'en parler sa pourrait leur donner des idées. La belle affaire.

Alors vu que je ne suis plus au primaires, je ne suis plus au courant, si ça à encore lieu... je sais pas si vous vous rappeller... en tout cas dans ma petite école du primaire, il y avait le policier et un ancien consomateur de drogue qui venait faire leur visite dans les écoles. L'ancien toxicomane venais nous raconter l'enfer par lequel il avait passé, le début de sa consomation... la lune de miel, son manque d'argent pour pouvoir consomer, et sa dérape... vol et cie. Même que ça ne m'as pas empêcher d'essayer... Ni mon frère d'ailleure, sûrement que le gars n'étais pas assez convainquant, quand même après toutes ses années je me rappelle encore de son histoire. En tout cas je me demande s'il n'existe pas le même genre de prévention pour la prostitution juvénille? Il y a des merbistes ou sp qui sont au courant j'aimerais savoir?

Les thérapies après c'est une chose... mais avant la prévention c'est encore mieux. shit je me répète. Et ça même dans le domaine de la santé, j'aimerais plus de prévention et moins d'opération et de médicament.

Pour ce qui est des viols et de l'insceste... C'est bien beau la fondation Nathalie Simard. Même si je me souvient bien ça fait pas grand chose dans la vie (en plus le site est en reconstruction), au moins ça mène vers des liens utile où il y a des gens qui peuvent aider. Mais bon je suis sévère, le fait d'avoir sorti son histoire au grand jour c'est une forme de prévention. Je ne sais juste plus à mon avis, ça relevais plus du spectacle que d'autre chose... ah les médias... mais bon.
 
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z/m(Ret)

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Feb 28, 2007
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iMaude said:
Je comprends mieux... mais désolée pour Nelly Arcan, elle se complait dans un délire de négatif... pour les deux livres je n'ai pas été capable de les lires au complet... Pour moi c'était une torture innutile.
Les livres s'écrivent pour toutes sortes de raisons, celui de Arcan (je pense à Putain) l'a été par nécessité. Il n'y a qu'à lire les premières pages pour vite se rendre compte qu'il n'a pas été écrit dans le but de s'adresser à un lecteur et encore moins à un public. C'est ce que j'appellerais de l'écriture à l'état brut, le mal de vivre en étant le seul moteur, sans recherche d'effets, authentique. L'impression qu'il ne s'agisse que d'un délire proviendrait sans doute de l'incapacité du lecteur à reconnaître l'intériorité d'un livre comme Putain, mais aussi, généralement, de livres comme ceux d'Unica Zurn (Sombre Printemps) et de Jeanne Hyvrard (Mère la mort), et de comprendre que de tels livres, motivés par le désir de guérir, ne peuvent pas être écrits dans l'un de ces formats de lecture familiers et rassurants, le roman, la nouvelle, avec son lot de protagonistes et de situations.

Pour ce qui est de se plaindre que le livre soit de la "torture inutile", chaque lecteur juge, pour lui-même, de l'utilité d'entrer dans la souffrance des autres: il a le loisir d'y sortir quand bon lui semble. Pour la narratrice, qui ne diffère en rien de l'auteur parce que l'histoire n'est certainement pas fictive, cette souffrance aura trouvé, à travers l'écriture, une voie de sortie, une façon de se guérir de soi-même.
 
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z/m(Ret)

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Feb 28, 2007
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traveller_76 said:
Je ne me souviens pas de la moitié de ma vie.
Ce qu'on a perdu revient, par miracle, dans une tasse de thé dont l'arôme, mêlé à celui d'une madeleine, nous ramène, comme si on le vivait pour la première fois, les images, sons, odeurs et sensations d'un temps qui, se rend-on compte, aura passé sans qu'on ait pu le voir, sans peut-être aussi qu'on ait voulu le voir, comme si une deuxième personne s'était détachée, emportant avec elle toutes ces images qu'on perd, mais qui vient parfois nous les montrer, rangées dans un album de photos, interpellée qu'elle est par une odeur familière, une image, un son.
 

amelie

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Jun 10, 2006
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Pour Arcan... pour moi c'est l'équivalent d'un film d'horreur, j'ai aussi le droit de ne pas aimé ce genre de truc... même si de toute façon elle le dit elle-même que c'est de la bio-fiction, roman réaliste... Attendez que je le retrouve, ou sinon je l'ai entendu dans une entrevue.

Un film d'horreur, on as le droit de ne pas être attirer par ça question de goût... Qu'on comprenne ou non cette souffrance... et ce goût n'étais pas le mienne... Curieuse que j'étais, au début ça allait, mais un livre au complet de cet univers, c'est trop pour moi. Il y a des noirceurs comme ça qui ne manque aucunement à ma vie...

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J'ai aidé une transsexuelle, je me rappelle de l'impuissance qu'elle vivait face à une situation. L'impuissance et les problèmes qu'elle avait à vivre à cause de son nom de gars. On avait appeller le député de notre secteur pour lui expliqué la situation. On avait aussi contacté les médias, ça nous avait donner une certaine visibilité, ensuite on est tombé sur un organisme qui aidait ces gens, même si elle me répètait qu'il ne pourrait rien faire... j'ai persister, je ne pouvais pas croire, je sais qu'elle était à terre... Je me suis servi de mon énergie comme levier. Il y a eu une solution de trouver, je veux pas trop donner de détails désolée. Mais l'histoire c'est bien terminé.

Je crois aussi que la force, c'est l'union... par contre pas facile quand tout le monde n'on pas la même vision. J'aimerais t'encourager à continuer, si tu en rescent le besoin vital de continuer. C'est sûre que de s'entourer de gens qui on vécu la même problématique pourrait être un levier... Ou sinon des gens qui croit en la cause et qui son moins impliqué émotivement. Mais sinon je sais pas j'écrirais à certain médias qui aime et vont au fond de se genre de sujet, (Mongrain, Arcan, etc.) souvent il ne demande que ça de dénoncer des injustices ou d'informer les gens, car c'est un réel problème. Plus on en jase et plus les choses bougent. Je sais pas si c'est plus un problème qui se vit à Montréal ou en région, mais les écoles qui sont visé par ce genre de recrutement, shit j'ai dérapper avec le recrutement... en tout cas ça devrait être les permières ou l'on devrait intervenir. (Logiquement)

Quand on as un combat à mener, le faire seul c'est effectivement très prenant. L'énergie n'y est pas toujours. Mais bon à chacun son combat. Le mien serait de la décriminaliser pour les adultes conscentant... Je vais chez Stella ce soir.
 
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cchaser1970

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May 5, 2006
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Et l'autre fille?

traveller_76 said:
Un jour je suis partie aussi, et je ne suis plus revenue. Je ne sais pas combien de jours après ça je me suis mise à travailler dans une agence. Ce qui s'est passé est simple: on a vu l'annonce dans le journal (je vivais avec une autre fille) et on a dit: wow, 70$ l'heure?


Nous avons répondu. Ma coloc en avait 19. Il avait son cellulaire avec lui.
(à suivre, trop long pour un post... :eek: )

Alors ta coloc. Elle a choisi quoi. Son cheminment jusqu'a aujourd'hui?
 

amelie

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Jun 10, 2006
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Laval
Elizabeth said:
Maude, je ne sais pas si je suis la seule à le remarquer mais j'ai l'impression que tu refuses de considérer les aspects plus sombres de la prostitution. C'est à se demander si tu ne crains pas d'y voir quelque chose qui te ferait remettre en question ta perception du métier...

Si je veux sombrez dans la noirceur et de m'appitoyer sur le fait que je fais ce métier, ou qu'il y a des côtés négatif... Ça c'est très facile à faire!

Je m'arrange pour avoir une belle expérience du métier et je fais tout pour ça. C'est mon choix aussi de travailler à ma façon. Sinon j'aurais déjà arrêté.
 

z/m(Ret)

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Feb 28, 2007
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iMaude said:
Si je veux sombrez dans la noirceur et de m'appitoyer sur le fait que je fais ce métier, ou qu'il y a des côtés négatif... Ça c'est très facile à faire!

Je m'arrange pour avoir une belle expérience du métier et je fais tout pour ça. C'est mon choix aussi de travailler à ma façon. Sinon j'aurais déjà arrêté.
Qu'une femme fasse le choix éclairé de se prostituer, qu'elle le fasse pour des raisons qui lui sont propres, réfléchies, qu'elle le fasse pour "faire un coup d'argent", pour assouvir un fantasme, peu importe en autant que ces raisons soient vraiment les siennes, c'est une chose et c'est bien, très bien même. Sauf que - et c'est là je pense une question fondamentale - qu'est-ce qui amène un jour des jeunes femmes entre 16 et 20 ans à se demander si elles devraient se prostituer ou non? Qu'est-ce qui fait que ces femmes, à peine sorties de l'adolescence, sont un jour confrontées à ce choix alors que plusieurs autres ne le sont pas? L'amour du métier? À 17 ans? Pense pas...
 

eastender

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Jun 6, 2005
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Emperor's New Clothes

Ziggy Montana said:
Il n'a que trois posts à son actif mais il est néanmoins déjà établi que cchaser1970 se soit fait une mission de faire passer T_76 pour une râleuse. Il est à souhaiter que les Mods garderont un oeil attentif sur cet obscur personnage dont les intentions m'apparaissent malveillantes.

It sometimes takes a child or a newbie to ask questions that adults or experienced posters overlook.

Why would someone fear the question of a child?
 

z/m(Ret)

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Feb 28, 2007
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Phébus

eastender said:
It sometimes takes a child or a newbie to ask questions that adults or experienced posters overlook.

Why would someone fear the question of a child?
Quand la question donne la réponse en surimpression, on sort du domaine de l'enfance pour se retrouver dans l'ironie, le propre de l'adulte. Pour aussi peu qu'on ait pris la peine de lire l'oevre complète, en deux courts volumes, de l'"enfant", et qu'on ne soit pas complètement dupe, on reconnaît plutôt un adulte qui, sans le couvert d'un nouvel alias, n'aurait autrement pas eu le courage de ses opinions.

Bonne chance à vous.
 

z/m(Ret)

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Feb 28, 2007
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Chaudrons vides et dissémination de la connaissance

traveller_76 said:
J'aurais du dire l'éducation "des clients qui les aiment les plus jeunes possible." ;)

Je ne pense pas que mon premier client aurait changé ses habitudes à lire ce que j'ai écris.
On aura beau prodiguer tous les enseignements, ceux-ci ne mèneront à la prise de conscience que si l'individu visé par cet enseignement possède ce qu'il faut pour le recevoir. On ne remplit pas les chaudrons vides de denrées en espérant que la soupe se fasse d'elle-même, il y faut aussi de l'eau, de la chaleur, des assaisonnements et de l'attention. De même, il serait illusoire de penser que d'éduquer le public sur les méfaits de la prostitution juvénile ait un impact immédiatement significatif sur l'opinion publique. La conscientisation ne se fait pas d'elle-même, il y manque, au départ, l'attention, l'entendement des notions d'économie, de droit et la compassion, cette capacité de ramener un enseignement à sa propre expérience de la vie et d'en tirer leçon.

Et pourtant, on aura toujoura avantage à dispenser cet enseignement puisque, à l'instar de l'élève à qui on demandait d'apprendre un poème par coeur sans pour autant en comprendre le sens et qui, devenu adulte, fort de son expérience de la vie, se remémore ce même poème en s'écriant "C'est donc ça qu'il voulait dire!", "prendre conscience" sera toujours quelque chose qui se produit à contre-coup.
 
Ashley Madison
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