La loi C-36 interdit tout acte sexuel entre deux personnes adultes et consentantes en retour d’un montant d’argent. Cette loi vise à interdire aux hommes et aux femmes majeurs du Canada de faire ce qu’ils ou elles veulent avec leurs corps et leur argent.
Amusons-nous maintenant avec cette loi rétrograde.
Demain matin, le mois prochain ou l’année prochaine, les politiciens considèrent soudainement que certains actes commis par des adultes consentants, hétérosexuels, homosexuels ou transsexuels, sont dégradants selon eux, obscènes à leurs yeux, contre nature, immoraux ou anti religion. Des actes aussi simples que les objets ou jeux sexuels, les relations anales, la fellation, le cunnilingus, l’anulingus. Que décident de faire ces moralistes? Faire une loi, par exemple la loi C-37, pour interdire ces actes sexuels particuliers entre adultes consentants car pour eux, ces actes sont dégradants, avilissants, honteux et pervers. La loi C-37 interdit donc la diffusion par tous les médias de matériel de ces actes, sinon les auteurs seront condamnés à des amendes et à la prison. Une annexe de cette loi, rajoutée en catimini, vient aussi interdire ces actes sexuels particuliers dans les résidences privées des Canadiens sous peine d’amendes progressives. Par une annexe de la loi, les dénonciateurs sont encouragés à faire des plaintes au gouvernement pour des récompenses monétaires.
Quelques mois ou années plus tard, des politiciens non rassasiés de morale, viennent passer avant Noel la loi C-38 visant à réguler le nombre de relations sexuelles des Canadiens dans une année car le fait d’avoir trop de relations sexuelles va contre leur morale, leur devoir et leur religion. De plus, cette loi suggère fortement aux adultes de ne plus faire l’acte sexuel que pour avoir des enfants, pour la procréation et non pour le simple plaisir.
Finalement, pas très longtemps plus tard, d’autres politiciens créent la loi sur la sexualité qui fait en sorte que des adultes consentants n’ont droit de forniquer dorénavant que s’ils sont dûment mariés à l’Église et des crédits annuels de fornication sont accordés par le gouvernement en fonction du nombre d’années que les gens sont mariés. À la fin de l’année, une déclaration de fornication doit être complétée et 50% des crédits de fornication non utilisés sont reportables à l’année suivante. Bien sûr, les relations autres qu’hétérosexuelles sont punissables sévèrement par la loi C-69 et le seul acte sexuel possible et accepté dans les résidences privées canadiennes est maintenant la position du Missionnaire. Evidemment, cela va de soi, l'orgasme féminin est sévèrement proscrit par la loi.
Bonne année 2015.
AR