Je citais un chiffre mentionné dans le documentaire. Cependant, il est tout à fait probable qu'une majorité des travailleuses aboutissent à ce 'choix' par désespoir direct ou indirect. Entendons-nous, se faire tapoter, toucher, pénétrer, par un étranger, souvent plus âgé, souvent auquel nous ne sommes pas attirés, je connais peu de filles qui s'y amuseraient. C'est plutôt un argument dé-culpabilisant à mon sens. Personne au monde ne prendrais plaisir à ce genre de chose. Un fantasme une fois ? Je suppose. Mais ça prends une blessure ou une brisure, physique, économique ou psychologique pour s'adonner à ce travail.
Je parle pour ouvrir le débat simplement.
Et à l'inverse, le client lui aussi, selon moi, est à quelque part 'victime' jusqu'à un point. Aller à la rencontre d'une travailleuse, une fois, c'est un plaisir je suppose. Mais pour plusieurs, c'est la seule façon d'obtenir un contact physique, voire humain, et ce qu'on appelle le 'Hobby', est une dépendance affective pour plusieurs. De la même façon, je trouvais ce documentaire intéressant parce qu'il effleure le sujet de la glorification de la prostitution. C'est lié notamment à l'appellation 'Escorte' au lieu de 'Prostitués' alors que la différence est, avouons-le, généralement inexistante.