J'ai souvent réfléchi à cette question. Qu'est-ce qui incite un homme à payer un somme d'argent que le commun des mortels trouvera exhorbitante?
Des réponses, malheureusement partielles et fragmentaires m'ont été fournies en septembre 2013. Par l'entremise d'un site d'escortes comme celui-ci - mais destiné à un marché international - un homme m'a contacté via le service de messagerie privée afin de me rencontrer. Sa demande était toute simple, il voulait que je lui serve de cicérone à São Paulo mais il avait une demande toute particulière: que je l'introduise à l'univers des clubs privés (qui pullulent à São Paulo). Je l'avais déjà aidé, je croyais que c'était en 2006 ou 2007 en lui présentant mon mentor de l'époque, Semi-Virgem (un expatrié français qui à l'époque demeurait à São Paulo depuis une quinzaine d'années et où il avait fondée une famille. Malheureusement il est retourné en France depuis 2009). Mon mentor l'avait branché sur le réseau des Madames (les tenancières qui tiennent des maisons de luxe et où le prix des courtisanes oscillaient entre 1,000$ CDN et 5'000S CDN de l'heure). Il se plaisait beaucoup dans cet univers très sélect et exclusif.
Malheureusement la madame qui dirigeait le réseau le plus luxueux de São Paulo a été arrêté en 2010 ou 2011 (je ne suis plus certain, ma mémoire est défaillante et je n'ai pas le goût de faire des recherches dans mes anciens messages, de toute manière le détail est somme toute accessoire). Lorsque je l'ai rencontré en 2013, il était alors privé de son univers exclusif où le plaisir sexuel est proportionnel - dans son esprit! - à la somme payé.
Avant de le rencontrer en personne, mon ami ABG l'a visité avec une brésilienne couleur chocolat au lait et avec un corps de danseuses de samba. Probablement une très jolie femme mais cet homme qui était millionaire (peut-être même millirdaire) a décliné l'offre car la garota demandait uniquement R$250 de l'heure (environ 120$ CDN).
Après l'échec de cette rencontre, il m'a texté en disant qu'il désirait absolument me voir pour les motifs évoqués auparavant. J'ai hésité, mais finalement la curiosité a eu le meilleur sur moi. Je l'ai donc rejoint en soirée à son hôtel sur l'Avenedia Oscar Freire (le Rodeo Drive de São Paulo) où il logeait dans un hôtel à 1,500$/2,000$ CDN la nuit.... (il y était depuis deux semaines).
J'ai rencontré un homme à l'apparence normale, ni laid ni beau, le physique d'un homme dans la soixante avec un silhouette un peu frêle. Il a inssité pour que je passe une partie de la soirée avec lui - à ses frais - afin que je le dirige vers les milieux secrets et très sélects de São Paulo. J'ai accepté son invitation. On a discuté environ trois heures, en éclusant les meilleurs alcools et lui fumant des cigares de qualité (moi je suis non-fumeur).
Je voulais en savoir plus sur ce qui motive un homme de son acabit à vouloir absolument se payer les filles les plus dispendieuses qui existent sur le marché. La réponse, qu'il m'a confié avec sincérité , était toute simple. La satisfaction d'assouvir un sentiment - qui comme tous les sentiments sont forcément subjectifs - de puissance, d'unicité, d'être le seul homme capable de payer une femme à des prix exhorbitants (à mes yeux, pas aux siens). C'était un homme intelligent qui avait réussi en affaires, marié à une femme exceptionnelle (je dois éviter de dévoiler trop d'information pour préserver son anonymat) et également très riche.
J'ai eu beau lui dire que la courtisane qu'il payait 5,000$ devait avoir un amoureux, qu'il n'était pas nécessaire de dépenser ainsi, que je pouvais le mettre en contact avec des femmes fabuleuses (dont des playmates et des actrices brésiliennes qui sont mes amies personnelles) pour beaucoup moins que les sommes faramineuses qu'il désirait payer. Non, il tenait mordicus à son idée: payer les courtisanes dont les prix sont dans la stratosphère...
J'ai alors tout compris. La motivation d'un homme qui possède beaucoup d'argent c'est de la dépenser auprès de personnes qui sont inaccessibles au commun des mortels. Et à bien y penser, c'était logique et nous faisons tous la même chose (du moins je le présume). Nous payons des escortes à 200$/220$ car cela nous procure l'illusion d'être meilleurs que ceux qui se payent des putes de rues à 20$...et ceux qui prennent un rendez-vous galant avec une escorte à 300$ 400$ ou 500$ ont le sentiment d'avoir quelque chose de mieux, de moins « vulgaire » qu'une simple escorte à 200$...et ainsi de suite.
Il m'est déjà arrivé de payer très cher pour des escortes. Y avait-il une différence? Oui, souvent elles étaient plus éduquées, mieux vêtues, recevaient chez elles, n'étaient pas des clock watcher, leurs corps exhumaient de meilleurs parfuns, leur peau avait l'aspect du satin (en raison des soins corporels qu'elles prodiguaient à leur corps). J'ai commu tous les milieux gravitant autour du monde du sexe: bordel à 5$ dans des pays de l'Amérique du sud, de l'Afrique et d el'Asie, des prostitutuées de rue à 20$, j'ai demeuré plus de 25 ans avec une danseuse (qui ne faisait pas d'extras), j'ai fréquenté le Platos Retreat lors de l'époque héroïque de New York, j'ai assouvi un fantasme personnel - me payer les actrices porno qui m'allumaient le plus (dont Bruna Ferraz, Monica Mattos et Havana Ginger).
Que retirer de tout cela? Ceux qui pratiquent ce hobby le font pour satisfaire des désirs personnels et ils sont les seuls maîtres pour juger ce qui leur convient. L'homme riche qui assouvit ses désirs en dépensant beaucoup d'argent le comble de bonheur car il éprouve un sentiment de puissance ou qui lui donne l'impression qu'il se paye un plairsir, un service, exclusif qui est hors de porté de la majorité d'entre nous.
Aujourd'hui je ne pratique pratiquement plus ce hobby...uniquement à l' occasion avec ma nouvelle compagne de vie quand on va en boîte dans les clubs swing ou bien qu'on se paye (moitié moitié, c'est également une professionnelle qui fait un bon salaire dans une firme internationale) une escorte pour un ménage à trois.
L'argent dirige le monde, c'est pas sorcier. Payer des sommes qui sont jugées astronomiques par le vulgus pecum fait partie du plaisir de posséder de l'argent. À chacun sa manière de satisfaire ses désirs...