En parlant d'elle, on contribue à l'aider à obtenir ce qu'elle désire (de l'argent et de l'attention). Rien ne l'arrêté, pas même les limites de la décence humaine. C'est pathétique.
Pathétique ? Peut-être un peu fort. Elle a trouvé une formule qui marche pour elle, qu’elle en profite tant que ça dure. Ce n’est ni illégal, ni un scam (du moins à ce que je sache). Mais qu’on ne vienne pas me dire que c’est inspirant.
De nos jours, ils appellent ça du "self-made". Moi, j’appelle ça de la prostitution 2.0, mais avec un meilleur branding.
Elle vend son image, son intimité, son corps, en échange de vues, de clics, d’abonnements. Et certains osent encore dire qu’elle "inspire" ?
La vérité, c’est que de nos jours, tant que t’as du cash, tout est excusé. L’appât du gain a remplacé toute forme de sens. Si t’es riche, t’as raison. Peu importe le moyen. Peu importe l’impact. Cette mentalité ruine tout : l’éthique, l’amour-propre, les rêves, même la dignité.
Le pire ? C’est la société qui applaudit. Qui transforme l’appât du gain en boussole morale. Et qui pousse nos jeunes à croire que "réussir", c’est juste se vendre au plus offrant. On est littéralement en train de sacrifier une génération sur l’autel de l’argent facile.
Mais bon... tant que ça paye, hein?
Le plus triste dans tout ça, c’est qu’on voit parfois sa fragilité percer à travers le vernis. Un message angoissant, un crash émotionel, une story un peu trop vraie.
Un jour, elle atteindra son apogée. Et comme toujours : what goes up, must come down. Que lui restera-t-il lorsqu’elle aura tout vendu, son image, son corps, ses limites, ses repères?
Quand tout repose sur l’image... que reste-t-il quand les projecteurs s’éteignent?