ZoneAlarm said:
As tu envie de voire un autre thread qui dit que derrière chaque agence il a un homme et bla bla bla? Parce que tu sais que c'est sa qui va arriver.
Le bla bla bla auquel tu fais allusion a ceci d'intéresssant qu'il décrit une pratique répandue. Si la pratique est en effet répandue, c'est parce que les propriétaires d'agences, le plus souvent des hommes, comprennent bien les avantages de s'associer avec des escortes à la retraite qu'ils mettent en vitrine alors qu'eux-mêmes s'effacent.
À une certaine époque, il y a pas si longtemps, quand l'internet n'était pas encore le véhicule de publicité des prostituées, les journaux exigaient de leurs clients, dont les agences d'escortes, qu'on leur présente une preuve d'immatriculation au registre des entreprises avant de mettre leurs publicités aux annonces classées. C'était une exigence embêtante pour les proprios d'agences en besoin de publicité parce que "s'inscrire" au registre signifie que le(s) nom(s) du/des propriétaire(s) y sont également inscrits.
Un autre problème est que tous ces renseignements, nom de l'entreprise, nom et adresse du propriétaire, sont du domaine public: le registre des entreprises est accessible à tous.
Les propriétaires d'agences savent tout ça et comprennent bien les risques à ce que leurs noms soient ainsi publiquement (et légalement) associés avec les agences qu'ils dirigent.
Alors certains ont réglé le problème en faisant miroiter, à des escortes beaucoup moins bien informées, la perspective d'une association (et la possibilité de faire beaucoup d'argent rapidement). J'ai trouvé un cas ou'
seul le nom de l'escorte à la retraite (l'"associée") apparaît au registre, alors que l'autre associé, l'homme, n'y apparaît pas (ce qui fait de lui un
silent partner). J'ai trouvé un autre cas similaire sauf que je n'ai pas de confirmation à l'effet que la femme dont le nom apparaît au registre était une escorte.
Il y a fort à parier que les deux femmes qui ont accepté de prendre tout le poids légal de ces agences sur leurs épaules ne connaissaient pas, contrairement à leurs partenaires mâles, les désavantages de telles associations.
Je ne disconviens pas qu'un propriétaire d'agence criminalisé puisse recourir à des stratagèmes comme celui que j'ai décrit ci-dessus sauf que, dans l'ensemble, la question de C37 relève d'un tout autre ordre d'idées.