Voici le lien
https://www.viva-media.ca/la-voix-r...isage-de-sa-partenaire-sans-son-consentement/
L’individu de Salaberry-de-Valleyfield était présent au palais de justice, le mercredi 17 avril, afin de recevoir sa sentence à la suite de la confection d’un rapport présentenciel. Lors du récit des faits, effectué par la procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales Me Cynthia Perreault et l’avocate de l’accusé, Me Martine Thibodeau, il a été possible d’apprendre que l’accusé et la victime étaient consentants à avoir une relation sexuelle complète, mais, qu’il n’avait pas demandé à sa partenaire son consentement pour éjaculer sur le visage de sa partenaire.
Présente lors de la comparution, la victime a tenu à exprimer au juge Bertrand Saint-Arnaud, les conséquences qu’elle a éprouvées à la suite de l’événement. « J’ai dû arrêter mes études, explique la victime qui au moment des faits était étudiante dans un collège. J’ai vécu beaucoup d’anxiété. Cela a eu pour effet que je me suis isolée et que j’ai maintenant de la difficulté à aborder les gens. »
De son côté, l’accusé, qui selon le rapport présentenciel a reçu un diagnostic d’autisme à l’âge de 14 ans assure qu’il n’a en aucun temps voulu faire de mal à sa partenaire d’un soir. « Nous devrions être mieux informés sur le consentement sexuel. Ce soir-là, j’ai juste voulu avoir de l’affection et j’ai été trop loin pour mon propre plaisir. Je ne crois pas être une mauvaise personne. Ce n’est pas la sentence que je vais recevoir qui est le pire dans tout cela. C’est le fait que je vais avoir de la difficulté à me réintégrer dans la société.
Les juristes impliqués dans le dossier ont présenté une suggestion commune au juge Saint-Arnaud et ce dernier l’a entériné.
Par conséquent, l’individu a été condamné à une sentence suspendue de 24 mois, à une période de probation de 24 mois, dont 18 avec des suivis, et à l’obligation d’effectuer 120 heures de travaux communautaires. De plus, il lui est formellement interdit de posséder des armes pour les 10 prochaines années et son nom est désormais inscrit au Registre des délinquants sexuels, et ce, pour la prochaine décennie
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L’individu de Salaberry-de-Valleyfield était présent au palais de justice, le mercredi 17 avril, afin de recevoir sa sentence à la suite de la confection d’un rapport présentenciel. Lors du récit des faits, effectué par la procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales Me Cynthia Perreault et l’avocate de l’accusé, Me Martine Thibodeau, il a été possible d’apprendre que l’accusé et la victime étaient consentants à avoir une relation sexuelle complète, mais, qu’il n’avait pas demandé à sa partenaire son consentement pour éjaculer sur le visage de sa partenaire.
Présente lors de la comparution, la victime a tenu à exprimer au juge Bertrand Saint-Arnaud, les conséquences qu’elle a éprouvées à la suite de l’événement. « J’ai dû arrêter mes études, explique la victime qui au moment des faits était étudiante dans un collège. J’ai vécu beaucoup d’anxiété. Cela a eu pour effet que je me suis isolée et que j’ai maintenant de la difficulté à aborder les gens. »
De son côté, l’accusé, qui selon le rapport présentenciel a reçu un diagnostic d’autisme à l’âge de 14 ans assure qu’il n’a en aucun temps voulu faire de mal à sa partenaire d’un soir. « Nous devrions être mieux informés sur le consentement sexuel. Ce soir-là, j’ai juste voulu avoir de l’affection et j’ai été trop loin pour mon propre plaisir. Je ne crois pas être une mauvaise personne. Ce n’est pas la sentence que je vais recevoir qui est le pire dans tout cela. C’est le fait que je vais avoir de la difficulté à me réintégrer dans la société.
Les juristes impliqués dans le dossier ont présenté une suggestion commune au juge Saint-Arnaud et ce dernier l’a entériné.
Par conséquent, l’individu a été condamné à une sentence suspendue de 24 mois, à une période de probation de 24 mois, dont 18 avec des suivis, et à l’obligation d’effectuer 120 heures de travaux communautaires. De plus, il lui est formellement interdit de posséder des armes pour les 10 prochaines années et son nom est désormais inscrit au Registre des délinquants sexuels, et ce, pour la prochaine décennie