If you don't speak French, you can use a translator.
Bonjour,
J'aimerais vous raconter une situation vécue le mois dernier. Il s'agit plus d'un partage de conseils pour la sécurité que d'un review en soi. Je ne vais pas donner une adresse ou un numéro de téléphone, mais la personne recevait sur la rue Bélanger à Rosemont.
SITUATION: Je me suis rendu à un appartement pour une rencontre affective. Pendant la rencontre, plusieurs hommes d'un même gang sont apparus dans la chambre et ont tenté de m'extorquer. En effet, ils se cachaient depuis le début dans l'appartement. Ils étaient imposants, menaçants, et l'un d'eux portait une arme blanche, selon toute vraisemblance. Ils me poussaient, m'harcelaient, tripotaient mon manteau, voulaient plus d'argent, malgré que je leur expliquais que je n'avais rien sur moi. Je me sentais pris au piège car ils m'entouraient et ils n'étaient pas satisfaits que je ne leur donnais rien. Ils ont commencé à toucher ma clé d'auto à travers de mon manteau et tentaient de le prendre. Moi, je tentais de retenir ma clé. Je leur ai dis que j'avais davantage de l'argent dans mon auto, et que nous allons pouvoir sortir et je leur donnerais ce qu'ils veulent. Dès lors que je leur ai dis cela, ils ont tous vu l'opportunité pour aller à mon auto. Ils devenaient de plus en plus insistants. Je suis bien conscient qu'en me rendant à l'auto, les conséquences pouvaient être encore plus graves: ils ne se seraient pas arrêtés à quelques billets que je leur donnerais... ils pourraient prendre ce que j'avais de précieux dans mon auto, fracassé mes vitres, voire voler mon auto. Nous sommes sortis de l'appartement et tout le long, l'un d'eux retenait mon manteau, les autres me poussaient ou me disaient des paroles menaçantes. Je vais prendre une pause ici pour partager un conseil.
CONSEIL: Lors d'une rencontre, il est important de ne jamais apporter vos biens personnels sur vous, surtout des items qui pourraient faire en sorte qu'après un vol, vous pourriez être identifiés par des voleurs (ex: cellulaire, cartes d'identité, papiers personnels avec votre adresse, etc). Si j'avais apporté cela sur moi, c'est sûr et certain qu'ils auraient mon adresse et auraient pu causer bien plus de dommages. Il est important de rester calme durant toute la situation, ça ne sert à rien de vous énerver, même s'ils sont énervés. Calmement, réfléchissez à un plan pour vous échapper. Pendant qu'ils me retenaient dans la chambre, je réfléchissais à ce que je pouvais faire. Mon seul échappatoire était de sortir dehors. Je sais qu'en sortant dehors, j'aurais plus de chances de m'échapper.
SUITE DE LA SITUATION: Nous sommes donc dehors. Les hommes me retiennent. Je n'aurais aucune chance de m'échapper d'eux: j'avais des souliers très inconfortables pour la course, et ils étaient trois. Pendant qu'on marchait, j'ai vu un passant marcher de l'autre côté du trottoir. J'ai donc traversé le trottoir, comme si c'était nécessaire pour me diriger vers le côté de la rue où j'étais stationné. J'ai passé à côté du passant, et je suis rentré dedans intentionnellement en lui prenant discrètement le bras rapidement, comme pour lui envoyer un signe. Je devais le faire de manière très indiscrète et rapide pour que les trois ne s'aperçoivent pas que c'était fait pour appeler à l'aide. C'était une rue résidentielle, très tranquille, et il n'y avait presque pas de passants. Tant pis, le passant a continué son chemin... Les trois hommes marchent en m'encerclant toujours, l'un d'eux en me tenant, et ils continuaient de me lancer des propos menaçants. Je continue de marcher vers mon auto. Une chance, mon auto était assez loin et on n'y était pas encore. Je vois un autre passant, à environ 30 pas de marche de moi. Je fais une autre tentative. Cette fois-ci, j'ose espérer que ces hommes qui me retiennent auront peur d'être démasqués. Je commence donc à lever ma voix en criant des propos précis pour attirer l'attention du voisinage: « Arrêtez! », « Lâchez-moi! », « Je n'ai pas d'argent, arrêtez de me demander de l'argent depuis tantôt! ». Voyant qu'en levant le ton les prenaient par surprise, je continuais à crier, de plus en plus fort, comme un dingue, tout en m'éloignant d'eux petit à petit. « Je vous ai dit que je vais vous donner de l'argent, arrêtez de me demander mon argent », « Pourquoi vous voulez mon argent! ». Honnêtement, je crois ne pas avoir crié de cette façon depuis que je suis enfant. Je ne reconnaissais même pas ma propre voix. J'ai même monté les escaliers d'un shoebox house et cogner fort à leur porte. C'est surprenant comment on peut agir lorsqu'on sent que notre vie est en danger. Ces hommes étaient figés. Ils me demandaient de baisser le ton, ce qui m'a convaincu de continuer. « Au secours! », « Aidez-moi! ». Le passant auquel j'ai plaqué au début était encore sur la rue au loin et s'était arrêté pour nous regarder. Le deuxième passant non loin aussi s'était arrêté pour nous regarder. Une autre madame a ouvert sa vitrine pour nous regarder... L'opportunité pour eux de m'extorquer n'y était plus. Ils ont ensuite rebroussé chemin.
CONSEIL: Lorsque vous êtes dehors, réfléchissez à ce qui pourrait attirer l'attention sur eux. J'aurais pu aussi faire semblant que mon auto était sur la rue principale, une rue plus éclairée ou les automobiles sont très fréquentes. Cela aurait été une autre idée possible pour pouvoir attirer l'attention des passants, m'arrêter en pleine rue principale, etc. Crier aussi, quitte à paraître complètement fou de crier autant, lorsque l'opportunité se présente. Ils sont menaçants avec vous, mais ils ont aussi peur de se faire prendre.
SUITE DE LA SITUATION: Lorsqu'ils ont quitté, je suis allé à mon auto et j'ai appelé les policiers. J'ai rencontré les policiers et les enquêteurs qui ont pris ma déclaration. Ils sont là pour vous, et non contre vous, dans une telle situation où vous êtes en quelque sorte la victime. N'ayez pas peur de les appeler.
CONSEIL: Si vous êtes pris dans une situation similaire avec un ou des suspects, tentez de remarquer les détails distinctifs du ou des suspects. Par exemple, le marque de son manteau, la couleur de sa tuque, son style de cheveux, la description de son facial, de sa barbe, s'il portait des bijoux et à quoi ça ressemblait, les souliers, etc. Je sais que dans un moment choc comme cela, on ne pense pas à priori à ces détails, mais cela peut être important pour l'identification des suspects si jamais.
MON CONSTAT PERSONNEL DE LA SITUATION: Honnêtement, même si la personne qui m'a reçue semblait éprouver du plaisir, je réalise aujourd'hui que j'étais dans une grande illusion. Comment peut-elle réellement éprouver du plaisir, même si elle mentionne aimé cela, quand elle sait pertinemment qu'elle est guettée par plusieurs hommes menaçants? C'est si triste. Et la scène de cette soirée a changé mes perspectives concernant ces types de rencontre. D'accord, on pourrait dire que quelques rares femmes le font par choix ou parce qu'elles aiment cela, mais une grande partie, si ce n'est la majorité, ne le font pas par choix et n'éprouvent pas réellement de plaisir. J'ai compris que c'était un rôle qu'elles devaient jouer, par nécessité.
Pour moi, cette soirée a été un signe pour moi que je devais passer à un autre chapitre de ma vie. Si je n'arrête pas aujourd'hui, après avoir clairement vu de mes propres yeux la frayeur d'une femme face à ces menaçants hommes, je ne sais pas quand je pourrais m'arrêter. Je n'ai jamais considéré ces rencontres comme un "hobby" ou en me disant que je fais cela pour aider les femmes en leur donnant une aide financière (cela serait des mécanismes de défense pour me voiler de ma propre culpabilisation). Pour moi, rencontrer ces femmes dans un contexte d'affection n'est pas éthique au niveau moral. Mais c'est aujourd'hui que je réalise la gravité de ce milieu. Mon nouveau chapitre commence aujourd'hui. Je décide donc de rencontrer une professionnelle de la relation d'aide pour mieux comprendre mes manquements, ma vie, ma dépendance, et ce qui fait que je me dirige vers ces rencontres.
Je ne juge pas ceux qui font ces rencontres. Chacun est responsable de ses gestes. C'est pourquoi je donne des conseils à ceux qui poursuivraient encore en ce moment ces rencontres, par choix ou par dépendance. C'est un forum où nous partageons nos expériences. Et la mienne n'est qu'une expérience parmi tant d'autres. Si vous lisez ceci et que vous ne vous sentez pas bien dans ce milieu, c'est correct d'en parler. C'est correct d'aller chercher de l'aide. Il y a des psychologues (https://www.ordrepsy.qc.ca/) et des sexologues (https://opsq.org/) qui vont garder vos confidences en secret en raison de la loi sur la confidentialité. Allez chercher de l'aide. Ne restez pas seul avec ce que vous vivez. Vous n'êtes pas seul. Pour moi, je ne pourrais pas quitter cette vie en paix en sachant que j'aurais pu blessé ces femmes ou contribué à leur détresse. Cette situation m'a chamboulé. Je ne recherche pas de compassion. Mais certaines images m'ont beaucoup marquées. Je n'ose pas imaginer ce que ces femmes doivent vivre (ex: PTSD, hyper vigilance, méfiance envers les autres ou envers les hommes, etc). Je n'ai pas réalisé tout cela avant... Aujourd'hui, je l'ai constaté de mes propres yeux la réalité derrière le rideau. J'espère qu'on ne supprimera pas ma publication pour la simple raison que cette publication va un peu à contre-sens de ce que nous sommes habitués de lire.
Bonjour,
J'aimerais vous raconter une situation vécue le mois dernier. Il s'agit plus d'un partage de conseils pour la sécurité que d'un review en soi. Je ne vais pas donner une adresse ou un numéro de téléphone, mais la personne recevait sur la rue Bélanger à Rosemont.
SITUATION: Je me suis rendu à un appartement pour une rencontre affective. Pendant la rencontre, plusieurs hommes d'un même gang sont apparus dans la chambre et ont tenté de m'extorquer. En effet, ils se cachaient depuis le début dans l'appartement. Ils étaient imposants, menaçants, et l'un d'eux portait une arme blanche, selon toute vraisemblance. Ils me poussaient, m'harcelaient, tripotaient mon manteau, voulaient plus d'argent, malgré que je leur expliquais que je n'avais rien sur moi. Je me sentais pris au piège car ils m'entouraient et ils n'étaient pas satisfaits que je ne leur donnais rien. Ils ont commencé à toucher ma clé d'auto à travers de mon manteau et tentaient de le prendre. Moi, je tentais de retenir ma clé. Je leur ai dis que j'avais davantage de l'argent dans mon auto, et que nous allons pouvoir sortir et je leur donnerais ce qu'ils veulent. Dès lors que je leur ai dis cela, ils ont tous vu l'opportunité pour aller à mon auto. Ils devenaient de plus en plus insistants. Je suis bien conscient qu'en me rendant à l'auto, les conséquences pouvaient être encore plus graves: ils ne se seraient pas arrêtés à quelques billets que je leur donnerais... ils pourraient prendre ce que j'avais de précieux dans mon auto, fracassé mes vitres, voire voler mon auto. Nous sommes sortis de l'appartement et tout le long, l'un d'eux retenait mon manteau, les autres me poussaient ou me disaient des paroles menaçantes. Je vais prendre une pause ici pour partager un conseil.
CONSEIL: Lors d'une rencontre, il est important de ne jamais apporter vos biens personnels sur vous, surtout des items qui pourraient faire en sorte qu'après un vol, vous pourriez être identifiés par des voleurs (ex: cellulaire, cartes d'identité, papiers personnels avec votre adresse, etc). Si j'avais apporté cela sur moi, c'est sûr et certain qu'ils auraient mon adresse et auraient pu causer bien plus de dommages. Il est important de rester calme durant toute la situation, ça ne sert à rien de vous énerver, même s'ils sont énervés. Calmement, réfléchissez à un plan pour vous échapper. Pendant qu'ils me retenaient dans la chambre, je réfléchissais à ce que je pouvais faire. Mon seul échappatoire était de sortir dehors. Je sais qu'en sortant dehors, j'aurais plus de chances de m'échapper.
SUITE DE LA SITUATION: Nous sommes donc dehors. Les hommes me retiennent. Je n'aurais aucune chance de m'échapper d'eux: j'avais des souliers très inconfortables pour la course, et ils étaient trois. Pendant qu'on marchait, j'ai vu un passant marcher de l'autre côté du trottoir. J'ai donc traversé le trottoir, comme si c'était nécessaire pour me diriger vers le côté de la rue où j'étais stationné. J'ai passé à côté du passant, et je suis rentré dedans intentionnellement en lui prenant discrètement le bras rapidement, comme pour lui envoyer un signe. Je devais le faire de manière très indiscrète et rapide pour que les trois ne s'aperçoivent pas que c'était fait pour appeler à l'aide. C'était une rue résidentielle, très tranquille, et il n'y avait presque pas de passants. Tant pis, le passant a continué son chemin... Les trois hommes marchent en m'encerclant toujours, l'un d'eux en me tenant, et ils continuaient de me lancer des propos menaçants. Je continue de marcher vers mon auto. Une chance, mon auto était assez loin et on n'y était pas encore. Je vois un autre passant, à environ 30 pas de marche de moi. Je fais une autre tentative. Cette fois-ci, j'ose espérer que ces hommes qui me retiennent auront peur d'être démasqués. Je commence donc à lever ma voix en criant des propos précis pour attirer l'attention du voisinage: « Arrêtez! », « Lâchez-moi! », « Je n'ai pas d'argent, arrêtez de me demander de l'argent depuis tantôt! ». Voyant qu'en levant le ton les prenaient par surprise, je continuais à crier, de plus en plus fort, comme un dingue, tout en m'éloignant d'eux petit à petit. « Je vous ai dit que je vais vous donner de l'argent, arrêtez de me demander mon argent », « Pourquoi vous voulez mon argent! ». Honnêtement, je crois ne pas avoir crié de cette façon depuis que je suis enfant. Je ne reconnaissais même pas ma propre voix. J'ai même monté les escaliers d'un shoebox house et cogner fort à leur porte. C'est surprenant comment on peut agir lorsqu'on sent que notre vie est en danger. Ces hommes étaient figés. Ils me demandaient de baisser le ton, ce qui m'a convaincu de continuer. « Au secours! », « Aidez-moi! ». Le passant auquel j'ai plaqué au début était encore sur la rue au loin et s'était arrêté pour nous regarder. Le deuxième passant non loin aussi s'était arrêté pour nous regarder. Une autre madame a ouvert sa vitrine pour nous regarder... L'opportunité pour eux de m'extorquer n'y était plus. Ils ont ensuite rebroussé chemin.
CONSEIL: Lorsque vous êtes dehors, réfléchissez à ce qui pourrait attirer l'attention sur eux. J'aurais pu aussi faire semblant que mon auto était sur la rue principale, une rue plus éclairée ou les automobiles sont très fréquentes. Cela aurait été une autre idée possible pour pouvoir attirer l'attention des passants, m'arrêter en pleine rue principale, etc. Crier aussi, quitte à paraître complètement fou de crier autant, lorsque l'opportunité se présente. Ils sont menaçants avec vous, mais ils ont aussi peur de se faire prendre.
SUITE DE LA SITUATION: Lorsqu'ils ont quitté, je suis allé à mon auto et j'ai appelé les policiers. J'ai rencontré les policiers et les enquêteurs qui ont pris ma déclaration. Ils sont là pour vous, et non contre vous, dans une telle situation où vous êtes en quelque sorte la victime. N'ayez pas peur de les appeler.
CONSEIL: Si vous êtes pris dans une situation similaire avec un ou des suspects, tentez de remarquer les détails distinctifs du ou des suspects. Par exemple, le marque de son manteau, la couleur de sa tuque, son style de cheveux, la description de son facial, de sa barbe, s'il portait des bijoux et à quoi ça ressemblait, les souliers, etc. Je sais que dans un moment choc comme cela, on ne pense pas à priori à ces détails, mais cela peut être important pour l'identification des suspects si jamais.
MON CONSTAT PERSONNEL DE LA SITUATION: Honnêtement, même si la personne qui m'a reçue semblait éprouver du plaisir, je réalise aujourd'hui que j'étais dans une grande illusion. Comment peut-elle réellement éprouver du plaisir, même si elle mentionne aimé cela, quand elle sait pertinemment qu'elle est guettée par plusieurs hommes menaçants? C'est si triste. Et la scène de cette soirée a changé mes perspectives concernant ces types de rencontre. D'accord, on pourrait dire que quelques rares femmes le font par choix ou parce qu'elles aiment cela, mais une grande partie, si ce n'est la majorité, ne le font pas par choix et n'éprouvent pas réellement de plaisir. J'ai compris que c'était un rôle qu'elles devaient jouer, par nécessité.
Pour moi, cette soirée a été un signe pour moi que je devais passer à un autre chapitre de ma vie. Si je n'arrête pas aujourd'hui, après avoir clairement vu de mes propres yeux la frayeur d'une femme face à ces menaçants hommes, je ne sais pas quand je pourrais m'arrêter. Je n'ai jamais considéré ces rencontres comme un "hobby" ou en me disant que je fais cela pour aider les femmes en leur donnant une aide financière (cela serait des mécanismes de défense pour me voiler de ma propre culpabilisation). Pour moi, rencontrer ces femmes dans un contexte d'affection n'est pas éthique au niveau moral. Mais c'est aujourd'hui que je réalise la gravité de ce milieu. Mon nouveau chapitre commence aujourd'hui. Je décide donc de rencontrer une professionnelle de la relation d'aide pour mieux comprendre mes manquements, ma vie, ma dépendance, et ce qui fait que je me dirige vers ces rencontres.
Je ne juge pas ceux qui font ces rencontres. Chacun est responsable de ses gestes. C'est pourquoi je donne des conseils à ceux qui poursuivraient encore en ce moment ces rencontres, par choix ou par dépendance. C'est un forum où nous partageons nos expériences. Et la mienne n'est qu'une expérience parmi tant d'autres. Si vous lisez ceci et que vous ne vous sentez pas bien dans ce milieu, c'est correct d'en parler. C'est correct d'aller chercher de l'aide. Il y a des psychologues (https://www.ordrepsy.qc.ca/) et des sexologues (https://opsq.org/) qui vont garder vos confidences en secret en raison de la loi sur la confidentialité. Allez chercher de l'aide. Ne restez pas seul avec ce que vous vivez. Vous n'êtes pas seul. Pour moi, je ne pourrais pas quitter cette vie en paix en sachant que j'aurais pu blessé ces femmes ou contribué à leur détresse. Cette situation m'a chamboulé. Je ne recherche pas de compassion. Mais certaines images m'ont beaucoup marquées. Je n'ose pas imaginer ce que ces femmes doivent vivre (ex: PTSD, hyper vigilance, méfiance envers les autres ou envers les hommes, etc). Je n'ai pas réalisé tout cela avant... Aujourd'hui, je l'ai constaté de mes propres yeux la réalité derrière le rideau. J'espère qu'on ne supprimera pas ma publication pour la simple raison que cette publication va un peu à contre-sens de ce que nous sommes habitués de lire.
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