C'est compliqué les politiques publiques: il y a des règlements municipaux, régionaux (provinces, landers, départements etc.) et les grandes lois nationales. Ça varie considérablement à l'intérieur d'un même pays (comparer Berlin et Munich par exemple). La légalisation à l'échelle nationale change peu de choses, sinon qu'elle simplifie un peu le travail policier dans les secteurs légalisés. Les célèbres vitrines des Pays-Bas existaient bien avant la légalisation, comme les bordels allemands. Ils étaient de facto tolérés.
La sécurité a-t-elle été améliorée? Je n'en suis pas certain. D'abord, elle ne posait pas beaucoup de problèmes avant la légalisation. Ensuite, si les règlements sont trop contraignants, l'activité se transfère tout simplement vers le secteur qui reste illégal. Le bordel typique de Barcelone est dans un pays qui n'a pas de loi officielle sur la prostitution n'est pas pire que ce que tu retrouves dans le secteur très réglementé d'Amsterdam. Les statistiques policières en Allemagne et aux Pays-Bas semblent aussi montrer que la légalisation a eu peu d'impact sur la traite des personnes. Il n'est certain non plus que le "crime organisé" soit moins présent qu'avant. En Belgique, il n'y a pas e légalisation formelle à l'échelle nationale, mais tu peux avoir une ville où c'est organisé comme à Amsterdam et une autre où l'intolérance des édiles municipaux aboutit ax pires exemples français.
Je dirais qu'à l'échelle européenne les élus municipaux et la culture des corps policiers sont plus déterminant que les lois nationales. Prends Montréal par exemple. Qu'est-ce qui changerait si on légalisait les salons de massage érotiques et les in-calls? Pas grand chose. Ils sont déjà tolérés à juste titre. Si, à l'inverse, le maire se mettait en tête de rentrer dans le tas, il y a des gens au gens SPVM qui vendrait lui expliquer pourquoi 1 ce n'est pas une bonne idée et 2 c'est impossible à mettre en oeuvre. Nos attentes par rapport à une éventuelle légalisation ou une simple décriminalisation sont exagérées à mon avis.
Les lois et les règlements qui n'ont pas de sens ne sont pas appliqués dans un pays comme le nôtre. La loi C-36 n'a eu aucun effet si ce n'est que tarir un peu, momentanément, le marché. on n'amène pas devant les tribunaux des personnes qui ne sont pas des criminelles (malgré qu'il y ait eu de l'excès de zèle dans les Maritimes et et Ontario). J'étudie depuis plusieurs années les politiques publiques dans ce domaine. Honnêtement, je pense que la conclusion la plus plate est les bonne: elles ont peu d'impact, qu'elles interdisent ou qu'elles légalisent à part la réduction des accusations criminelles dans le second cas. Et encore. Les accusations au Canada ont poursuivi une baisse amorcée à la fin des années 1990. malgré la nouvelle loi.
La sécurité a-t-elle été améliorée? Je n'en suis pas certain. D'abord, elle ne posait pas beaucoup de problèmes avant la légalisation. Ensuite, si les règlements sont trop contraignants, l'activité se transfère tout simplement vers le secteur qui reste illégal. Le bordel typique de Barcelone est dans un pays qui n'a pas de loi officielle sur la prostitution n'est pas pire que ce que tu retrouves dans le secteur très réglementé d'Amsterdam. Les statistiques policières en Allemagne et aux Pays-Bas semblent aussi montrer que la légalisation a eu peu d'impact sur la traite des personnes. Il n'est certain non plus que le "crime organisé" soit moins présent qu'avant. En Belgique, il n'y a pas e légalisation formelle à l'échelle nationale, mais tu peux avoir une ville où c'est organisé comme à Amsterdam et une autre où l'intolérance des édiles municipaux aboutit ax pires exemples français.
Je dirais qu'à l'échelle européenne les élus municipaux et la culture des corps policiers sont plus déterminant que les lois nationales. Prends Montréal par exemple. Qu'est-ce qui changerait si on légalisait les salons de massage érotiques et les in-calls? Pas grand chose. Ils sont déjà tolérés à juste titre. Si, à l'inverse, le maire se mettait en tête de rentrer dans le tas, il y a des gens au gens SPVM qui vendrait lui expliquer pourquoi 1 ce n'est pas une bonne idée et 2 c'est impossible à mettre en oeuvre. Nos attentes par rapport à une éventuelle légalisation ou une simple décriminalisation sont exagérées à mon avis.
Les lois et les règlements qui n'ont pas de sens ne sont pas appliqués dans un pays comme le nôtre. La loi C-36 n'a eu aucun effet si ce n'est que tarir un peu, momentanément, le marché. on n'amène pas devant les tribunaux des personnes qui ne sont pas des criminelles (malgré qu'il y ait eu de l'excès de zèle dans les Maritimes et et Ontario). J'étudie depuis plusieurs années les politiques publiques dans ce domaine. Honnêtement, je pense que la conclusion la plus plate est les bonne: elles ont peu d'impact, qu'elles interdisent ou qu'elles légalisent à part la réduction des accusations criminelles dans le second cas. Et encore. Les accusations au Canada ont poursuivi une baisse amorcée à la fin des années 1990. malgré la nouvelle loi.