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SPVM going over the top/Le SPVM capote

gugu

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Feb 11, 2009
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English will follow.

COMMUNIQUÉ: LES TRAVAILLEUSES DU SEXE EN ÉTAT D’ALERTE CONCERNANT L'OPÉRATION «RADAR»

Le 28 mai 2019 – Hier, le SPVM, les services de police de Longueuil et de Laval, en collaboration avec l’Association des hôtels du Grand Montréal, le bureau des taxis de Montréal, Sun Youth, les centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) et Info-Crime ont lancé leur nouvelle opération «RADAR» une initiative s’autoproclamant «anti-exploitation» qui promet de créer des conditions de vie et de travail plus dangereuses pour les travailleuses du sexe.

Affirmant «rechercher et protéger les victimes de la traite des êtres humains», RADAR vise clairement les établissements et les lieux de travail du sexe. Cela a pour conséquence d'isoler les travailleuses du sexe de lieux de travail plus sécuritaires et d’obtenir l’accès aux services et aux soutiens.

L'opération RADAR a pour objectif de former des agents du secteur du tourisme et des transports en des agents de surveillance de l'État chargés de détecter et de dénoncer les travailleuses du sexe à la police. Sous couvert de «protection», l’opération RADAR forme le personnel des secteurs de l’hôtellerie et du tourisme à la détection de plusieurs «indicateurs» des personnes supposées être exploitées, souvent faisant partie des communautés migrantes, racisées et qui vivent la pauvreté. Cela vise à créer des justiciers et des outils supplémentaires de surveillance policière qui promettent de renforcer la peur des travailleuses du sexe qui ne peuvent plus faire confiance aux espaces de travail intérieurs qui constituent traditionnellement une source de sécurité importante pour les travailleuses du sexe.

Cette opération s'inscrit dans une stratégie plus vaste en cours qui engage le public dans la surveillance excessive de certaines communautés considérées comme «étant exploitées» ou «criminelles». Celles d’entre nous qui sommes plus facilement profilées, peut-être parce que nous avons l’air «pauvre», itinérante, que nous consommions de la drogue ou si nous sommes migrantes, seront les plus touchées par ce programme, ce qui facilitera la violence à notre égard et nous exclura davantage de la société. Dans un contexte de reconnaissance accrue des méfaits du profilage social et racial, toutes les communautés devraient être concernées par cette surveillance accrue et cette tentative effrontée de faire du profilage une politique officielle. Ces opérations visent clairement à cibler les travailleuses du sexe et non à lutter contre la traite des êtres humains.

Juste à temps pour la répression annuelle de la police pendant le Grand Prix, l'opération RADAR est basée sur les fausses affirmations de trafic accru d'êtres humains et d'exploitation sexuelle lors d'événements sportifs. En fait, les études sur les liens entre la traite humaine et les évènements sportifs indiquent tout le contraire — qu’ils n’existent pas. Dans leur étude de 2011, sur la relation entre les évènements sportifs et la traite humaine, le Global Alliance Against Traffic in Women (GAATW) explique que ces rumeurs s’inscrivent malgré un manque de preuves parce que c’est un moyen utile d’attirer l’attention des médias ou du public. Il justifie les mesures de contrôle social en « cultivant la panique morale ». (GAATW, What’s the Cost of a Rumour, 2011)

Définir le travail du sexe comme étant de la “traite humaine” et de l’exploitation sexuelle a pour résultat d’exagérer les chiffres qui dépeignent la traite humaine. Cette confusion est une stratégie pour justifier une plus grande répression contre les travailleuses du sexe, nos clients et nos milieux de travail malgré le fait que la population ne supporte plus la criminalisation du travail du sexe. À l’approche de nos 25e anniversaire, Stella, l’amie de Maimie fait en moyenne 6000 à 8000 contacts avec des travailleuses du sexe à Montréal. Notre lutte contre l'exploitation et pour de meilleures conditions de travail doit passer par l'élimination des lois et politiques répressives qui nous mettent en danger et réduisent notre capacité d'autodéterminer nos méthodes de travail.

La surveillance et la répression policière sont des facteurs importants qui favorisent la violence et les mauvaises conditions de travail pour les travailleuses du sexe. Un contexte de répression fait en sorte qu’il est difficile de signaler les violations des droits humains et autres crimes semblables afin de pouvoir enquêter sur les actes de violence commis envers les travailleuses.eurs du sexe en toute impunité.

Nous exhortons les organismes chargés de l'application de la loi à s'abstenir de toute participation future à cette initiative et à développer des campagnes de lutte contre la traite au moyen de consultations approfondies avec les travailleurs du sexe afin de garantir que les futures campagnes de lutte contre la traite respectent les droits humains des personnes travaillant dans l'industrie du sexe.

Nous exhortons tous les hôtels, sociétés de taxi et autres institutions de tourisme à dénoncer ce programme, à refuser de participer et à résister à cette attaque contre les travailleuses du sexe, qui devraient être considérées comme de bonnes clientes de ces entreprises et qui contribuent à l'économie de la ville. Nous exhortons ces établissements à mettre en œuvre des politiques de non-coopération avec la répression policière en refusant de louer des locaux à la police pour des opérations d'infiltration, de refuser de partager des informations sans le consentement des travailleuses du sexe. Les politiques visant à accroître la sécurité des travailleuses du sexe et à créer un environnement où il est sûr pour nous de demander de l'aide si nous sommes victimes de violence ou d'exploitation commencent par reconnaître notre travail au lieu de le définir comme une activité criminelle, et de valoriser notre présence.

Nous appelons les forces de l'ordre à mettre fin à l'opération RADAR. De plus, nous demandons à la police de:


· Cesser de recourir aux initiatives de lutte contre la traite des personnes pour justifier l’intrusion de la force publique dans les lieux de travail du sexe, y compris dans les espaces intérieurs de travail du sexe;


· Cesser de promouvoir le profilage social et racial des travailleuses du sexe, des tierces personnes et des clients par le biais des «indicateurs» identifiés dans RADAR;


· Examiner les politiques et programmes existants contre la traite qui associent le travail du sexe à la traite humaine et réviser les politiques pour éliminer les hypothèses selon lesquelles le travail du sexe - en l'absence de contrainte - est une forme de trafic ou d'exploitation sexuelle;


· Reconnaître que la coercition et d'autres formes d'exploitation et de violence se produisent dans l'industrie du sexe, car le travail du sexe n'est pas reconnu comme un travail et que les femmes les plus vulnérables sont aussi celles qui subissent le plus les effets négatifs de la répression policière. En tant que telles, les forces de l'ordre devraient rejoindre les travailleuses du sexe dans nos appels à la décriminalisation et à l'accès aux protections du travail.


Si les forces de l'ordre sont sincères dans leurs efforts pour venir en aide aux victimes de traite humaine, elles doivent travailler avec les travailleuses du sexe afin d’élaborer les meilleures pratiques pour aider et soutenir les victimes de la traite tout en protégeant les la sécurité, la dignité et les droits humains de tous les individus dans l'industrie du sexe.

***

SEX WORKERS ON ALERT for OPERATION “RADAR”

PRESS STATEMENT – FOR IMMEDIATE RELEASE

May 28, 2019 –Yesterday the SPVM, Longueuil and Laval police, in collaboration with Greater Montreal Hotel Association, the Montreal Taxi Bureau, Sun Youth, Victims of Crime Assistance Centres (CAVAC) and Info-Crime, unleashed their new Operation “RADAR,” a claimed “anti-exploitation” initiative that promises to create more dangerous living and working conditions for sex workers.

Claiming to “seek out and protect victims of human trafficking”, RADAR clearly targets sex work establishments and locations. This has the consequence of isolating sex workers from safer working locations and from access to services and supports.

Operation RADAR seeks to train tourism and transportation worker into agents of state surveillance to detect and denounce sex workers to police. Under the guise of “protection”, Operation RADAR trains staff in hotel and travel industries to spot “red flags” for people assumed to be exploited – often migrant, racialized, and under resourced communities. It creates a vigilante-type response and extra tools of police surveillance that promise to increase fear for sex workers who can no longer trust indoor work spaces that are traditionally a great source of safety for sex workers.

This operation is part of a larger ongoing strategy that engages the public in the over surveillance of certain communities deemed “exploitative” or “criminal”. Those of us who are more easily profiled, perhaps because we “look” poor, homeless, like we use drugs or are migrant will be the most negatively impacted by this program, which will facilitate violence against us and further exclude us from society. In a context of greater recognition of the harms of social and racial profiling, all communities should be concerned by this increased surveillance and brazen attempt to make profiling official policy. These operations are clearly about targeting sex workers, not tackling human trafficking.

Just in time for the annual police repression during the Grand Prix, Operation RADAR is based on the false claims of heightened human trafficking and sexual exploitation during sporting events. En fait, les études sur les liens entre la traite humaine et les évènements sportifs indiquent tout le contraire — qu’ils n’existent pas. Dans leur étude de 2011, sur la relation entre les évènements sportifs et la traite humaine, le Global Alliance Against Traffic in Women (GAATW) explique que ces rumeurs s’inscrivent malgré un manque de preuves parce que c’est un moyen utile d’attirer l’attention des médias ou du public. Il justifie les mesures de contrôle social en « cultivant la panique morale ». (GAATW, What’s the Cost of a Rumour, 2011)

Defining sex work as "human trafficking" and sexual exploitation results in exaggerated statistics and a false portrait of human trafficking. This confusion is a strategy used to justify a greater crackdown on sex workers, our clients and our workplaces. Already in our 25th year, Stella, l’amie de Maimie makes an average of 6000 to 8000 contacts with sex workers in Montreal. Our struggle against exploitation and for better working conditions must involve the elimination of repressive laws and policies that endanger us and reduce our ability to self-determine our methods of work.

Police surveillance and repression is an important factor that promotes violence and poor working conditions for sex workers. A repressive environment makes it difficult to report human rights and other similar crimes in order to investigate acts of violence against female sex workers with impunity.

We urge law enforcement agencies to refrain from any future participation in this initiative and to instead develop anti-trafficking campaigns through meaningful consultation with sex workers to ensure any future anti-trafficking campaigns uphold the human rights of people in the sex industry.

We urge every hotel, taxi company and other tourism institution to denounce this program, refuse to participate and resist this attack on sex workers, who should be seen as good clients of these businesses and contributors to the city's economy. We urge these establishments to instead implement policies of non-cooperation with police repression by refusing to rent rooms to police for sting operations, to refuse to share information without the sex workers' consent. Policies intended to increase sex workers' safety and create an environment where it is safe for us to seek help if experiencing violence or exploitation start with recognizing our work instead of framing it as criminal activity, and valuing our presence.

We call upon law enforcement to put an end to Operation RADAR. In addition, we ask that police:

• Stop using anti-trafficking initiatives to justify the intrusion of law enforcement in places where sex work is done, including indoor sex work businesses;

• Stop promoting social and racial profiling of sex workers, third parties and clients through “red flags” identified in RADAR;

• Review existing anti-trafficking policies and programs that equate sex work with human trafficking, and revise policies to remove assumptions that sex work — absent coercion — is a form of trafficking or sexual exploitation;

• Recognize that coercion and other forms of exploitation and violence happen in the sex industry because sex work is not recognized as work and that the most vulnerable women are also the ones most negatively impacted by police repression. As such, law enforcement should be joining sex workers in our calls for decriminalization and for access to labour protections.

If law enforcement is genuine in their efforts to support victims of human trafficking, they must work
with sex workers to develop best practices to help and support trafficked persons while protecting the
safety, dignity and human rights of all individuals in the sex industry.
 

Valcazar

Well-Known Member
Mar 6, 2013
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That's some grade A bullshit right there.
 

Halloween Mike

Original Dude
Apr 19, 2009
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Winterfell
There is always some nonsense around Montreal Grand-Prix for some reasons (guess it attrack more tourist so they think its the wrestlemania of sexwork)

In any case i try to avoid montreal during that time "just in case"
 

CLOUD 500

Well-Known Member
Jan 10, 2005
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This is the signs of the times, prohibition or nanny state. The politicians want to control everyone and this is just a charade to show to the world that they care and are doing something. They do not care for the workers or the minors. They just want votes. They want the Christian vote and the feminist vote. They already began their morality enforcement. The police raided Sexe Mania yesterday. 20 cops entered and set shop with their laptop while they check the booths and all the strippers. Their main goal is to check if any of the girls are minors and if any are being pimped. They also were checking for drug trafficking. Police seem to be more concerned with enforcement of morality then busting on actual criminals. The government is the enemy.
 

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Mar 16, 2014
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Montreal
I agree HM, every year this comes up, in this time when F1 comes I stick with my known places and ladies, and if they are busy, well there is always the week after or Monday when alll the BS is done with

There is always some nonsense around Montreal Grand-Prix for some reasons (guess it attrack more tourist so they think its the wrestlemania of sexwork)
 
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