Le concept de dépendance au sexe est encore nébuleux et contesté par plusieurs chercheurs/experts.
Comme il est mentionné dans l'article, les dépendants aux drogues/alcool/jeu compulsif se doivent d'être sobres pour s'en sortir. Ils ne peuvent pas se dire: je prends un verre de temps en temps / je me tire une ligne de poudre quelques fois par mois / je vais au casino avec seulement 100$ en poche / et hop le tour est joué!
S'ils font ça, ils retomberont assez rapidement dans un mode de consommation et en seront dépendants.
Pour le sexe, c'est différent, car ils devront tout de même avoir une sexualité. La sobriété aggraverait même la situation. Et là vient le concept de ''sexualité saine''. Mais une sexualité saine pour l'un ne l'est pas nécessairement pour un autre.
Selon mon humble avis, aimer le sexe, aimer avoir des expériences/pratiques sexuelles hors-normes (selon les standards de la société actuelle), aimer avoir beaucoup de partenaires, visionner de la porno, avoir des rapports sexuels avec des ''professionnels'', n'est pas un mal en soi. C'est lorsque la sexualité d'un individu affecte négativement les autres sphéres de sa vie (boulot, famille, couple, finance, amitié, santé) qu'il y a un problème. Et si l'individu
a honte de ses comportements, qu'il n'est pas capable de se contrôler et qu'ils empoisonnent la vie.
Mais est-ce que ce problème est nécessairement une ''dépendance'' ou plutôt un trouble comportemental du type ''obsessionnel compulsif'' ou autres? Je pose la question.