Eh bien j'était pas si dans le champs que ça avec mes pensées magiques...
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Point 4
(b) L’expérience de la violence selon les données fondées sur des entretiens avec des personnes pratiquant la prostitution
[...]
Pour ceux et celles qui pratiquent à partir de la rue, les insultes et le harcèlement provenant du public, de commerçants ou encore de policiers sont des réalités quotidiennes60. La stigmatisation des personnes qui se livrent à la prostitution les expose à une variété de formes de violence. Les considérant bien souvent comme des criminel(le)s et comme des citoyens et citoyennes de seconde classe, certains se croient autorisés à les humilier, à les harceler, à leur jeter des objets, ou encore à abuser d’eux physiquement.
Au dire de certains témoins, les médias contribuent grandement à cette stigmatisation61. Les propos de Kyla Kaun, directrice des relations publiques de la société PEERS (Prostitutes Empowerment Education and Resource Society) de Vancouver, résument bien le sentiment qu’ont partagé avec nous plusieurs personnes qui vendaient des services sexuels :
Je crois que ce sont les médias qui contribuent le plus à [la stigmatisation] en employant le genre de termes qu’ils emploient et qui équivalent pour nous, honnêtement, à de la propagande haineuse. Ce n’est pas en parlant de « pute camée » qu’on invite le grand public à faire preuve de compassion à l’égard de ces personnes. Il y a aussi les images. On emploie presque toujours les pires photos qui existent de ces personnes. Ne me faites pas croire qu’il n’y aurait pas une photo d’école ou une photo plus jolie. Non, on publie toujours la photo signalétique, prise quand la personne est à son plus bas. C’est en publiant des photos comme cela qu’on amène les gens à se demander pourquoi il faudrait tenter de sauver ces personnes. Si on publiait plutôt la photo d’école d’une prostituée ou une photo la montrant avec sa famille ou ses enfants, on donnerait une impression différente de celle qu’on aurait en voyant la photo prise lors de son arrestation62.
que j'ai lu là dedans. http://cmte.parl.gc.ca/Content/HOC/...2599932/justrp06/08-chap2-f.htm#TOCLink_08_19
Au même endroit...
La violence à l’endroit des personnes prostituées tient également au fait que certains policiers ne prennent pas aux sérieux la violence dont elles sont victimes, considérant bien souvent que cette violence est inhérente à la pratique prostitutionnelle et que toute personne qui s’adonne à ce genre d’activités ne devrait pas s’étonner d’être maltraitée66. Une intervenante chez Cactus Montréal, Darlène Palmer, a fait cette observation :
Il arrive que des femmes viennent à moi et me disent avoir discuté avec un policier d'une blessure ou d'un mauvais client se trouvant alors sur les lieux, pour se faire dire par le dit policier : « Ma chérie, ça fait partie de la game ». Non, ça ne fait pas partie de la game67.
Lors de sa comparution, Renée Ross, présidente du programme Stepping Stone à Halifax, a tenu à souligner l’attitude variable des membres du service de police d’Halifax :
D’un côté, vous avez une partie du service de police qui leur vient en aide et qui leur donne du soutien, et, d’un autre côté, il y a l’escouade de la moralité qui pose beaucoup de problèmes. Il y a quelques mois, une de nos clientes a été sauvagement battue. Elle est rentrée chez elle et a appelé la police. Un policier s'est présenté à sa porte. Lorsqu’il l’a vue, étant donné qu’elle est connue du milieu policier, il a téléphoné au poste pour dire qu’il ne s’agissait que d'une prostituée, puis il est reparti68.
Nous avons aussi appris que la majorité des personnes prostituées ne rapportent pas les agressions dont elles sont victimes de peur de ne pas être prises au sérieux, d’être jugées ou encore d’être criminalisées pour avoir participé à des activités de prostitution.
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Bon ok je vais arrêter...
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Point 4
(b) L’expérience de la violence selon les données fondées sur des entretiens avec des personnes pratiquant la prostitution
[...]
Pour ceux et celles qui pratiquent à partir de la rue, les insultes et le harcèlement provenant du public, de commerçants ou encore de policiers sont des réalités quotidiennes60. La stigmatisation des personnes qui se livrent à la prostitution les expose à une variété de formes de violence. Les considérant bien souvent comme des criminel(le)s et comme des citoyens et citoyennes de seconde classe, certains se croient autorisés à les humilier, à les harceler, à leur jeter des objets, ou encore à abuser d’eux physiquement.
Au dire de certains témoins, les médias contribuent grandement à cette stigmatisation61. Les propos de Kyla Kaun, directrice des relations publiques de la société PEERS (Prostitutes Empowerment Education and Resource Society) de Vancouver, résument bien le sentiment qu’ont partagé avec nous plusieurs personnes qui vendaient des services sexuels :
Je crois que ce sont les médias qui contribuent le plus à [la stigmatisation] en employant le genre de termes qu’ils emploient et qui équivalent pour nous, honnêtement, à de la propagande haineuse. Ce n’est pas en parlant de « pute camée » qu’on invite le grand public à faire preuve de compassion à l’égard de ces personnes. Il y a aussi les images. On emploie presque toujours les pires photos qui existent de ces personnes. Ne me faites pas croire qu’il n’y aurait pas une photo d’école ou une photo plus jolie. Non, on publie toujours la photo signalétique, prise quand la personne est à son plus bas. C’est en publiant des photos comme cela qu’on amène les gens à se demander pourquoi il faudrait tenter de sauver ces personnes. Si on publiait plutôt la photo d’école d’une prostituée ou une photo la montrant avec sa famille ou ses enfants, on donnerait une impression différente de celle qu’on aurait en voyant la photo prise lors de son arrestation62.
que j'ai lu là dedans. http://cmte.parl.gc.ca/Content/HOC/...2599932/justrp06/08-chap2-f.htm#TOCLink_08_19
Au même endroit...
La violence à l’endroit des personnes prostituées tient également au fait que certains policiers ne prennent pas aux sérieux la violence dont elles sont victimes, considérant bien souvent que cette violence est inhérente à la pratique prostitutionnelle et que toute personne qui s’adonne à ce genre d’activités ne devrait pas s’étonner d’être maltraitée66. Une intervenante chez Cactus Montréal, Darlène Palmer, a fait cette observation :
Il arrive que des femmes viennent à moi et me disent avoir discuté avec un policier d'une blessure ou d'un mauvais client se trouvant alors sur les lieux, pour se faire dire par le dit policier : « Ma chérie, ça fait partie de la game ». Non, ça ne fait pas partie de la game67.
Lors de sa comparution, Renée Ross, présidente du programme Stepping Stone à Halifax, a tenu à souligner l’attitude variable des membres du service de police d’Halifax :
D’un côté, vous avez une partie du service de police qui leur vient en aide et qui leur donne du soutien, et, d’un autre côté, il y a l’escouade de la moralité qui pose beaucoup de problèmes. Il y a quelques mois, une de nos clientes a été sauvagement battue. Elle est rentrée chez elle et a appelé la police. Un policier s'est présenté à sa porte. Lorsqu’il l’a vue, étant donné qu’elle est connue du milieu policier, il a téléphoné au poste pour dire qu’il ne s’agissait que d'une prostituée, puis il est reparti68.
Nous avons aussi appris que la majorité des personnes prostituées ne rapportent pas les agressions dont elles sont victimes de peur de ne pas être prises au sérieux, d’être jugées ou encore d’être criminalisées pour avoir participé à des activités de prostitution.
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Bon ok je vais arrêter...
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