GEOFF MOLSON DOIT ABSOLUMENT S’AUTOCONGÉDIER
Jeff Drouin
Le Canadien. Un sujet qui sera toujours chaud. Marc Bergevin, un DG qui, malgré tout, semble se tenir loin de la soupe chaude. Geoff Molson, un homme d’affaires reconnu, a également le chapeau de président du Canadien de Montréal, ce qui n’aide peut-être pas la cause de l’équipe au niveau « hockey ». Certaines personnes aimeraient bien que Molson limoge Bergevin afin de ramener Julien Brisebois. Toutefois, la première chose à faire n’est peut-être pas ça. Selon François Gagnon, Molson devrait prendre ses distances… et il a tout à fait raison.
Molson se doit d’embaucher un président des opérations hockey. Pour l’entreprise et pour le bien de son produit, il doit le faire. Je n’ai aucun doute sur ses aptitudes à gérer une entreprise et la mener à bon port, mais jouer un rôle aussi capital au sein de sa compagnie n’est pas sa tasse de thé. Le prorio est un amateur de hockey, sans aucun doute, mais ça prend plus que ça pour tenir les guides de président. En croyant avoir les connaissances pour réaliser ce travail, il n’aide pas la cause de son DG et de son équipe.
On jase là, que le plan de Marc Bergevin soit bon ou mauvais, Geoff Molson n’est pas en mesure de bien le décortiquer et c’est ça qui fait mal à l’organisation. Comme Gagnon le souligne, Molson, comme propriétaire, devrait être plus détaché de son équipe. Une ligne directrice doit être tracée certes, mais le rôle de présidence doit appartenir à un Stéphane Quintal, par exemple. En ce moment, il est trop collé aux opérations hockey et ça n’aide vraiment pas la cause de Marc Bergevin et du Canadien.
Un président, qui n’est pas propriétaire, ça challengerait Marc Bergevin. À Toronto, la présidence est tenue par un certain Brendan Shanahan… Pourquoi ne pas offrir ce rôle à Quintal, justement? Il me semble qu’il est dessiné pour remplir ces fonctions-là. Avant de congédier son GM, je le répète, il doit se tasser afin de donner son poste de président à une autre personne. Ça presse. Le Canadien va avancer d’un pas si Molson décide de piler sur son orgueil. Voilà.