Tout a un coût dans cette vie. C'est des choses que l'on constate plus tard avec le recul et si le coût est très élevé à payer on finit par regretter.
Malheureusement, l'expérience est une limière qui n'éclaire que celui qui la porte.
La prostition est un moyen facile de faire de l'argent. Une jolie fille peut faire 2000$ faciles non déclarés en une semaine. Elle peut se payer un joli apart, le meubler, s'acheter des beaux vêtements kitsch(versace, car l'argent n'achète pas le bon goût). Éventuellement, un mois devient une année, une année devient 5 ans et puis 10...Elle se regarde dans le miroir et constate qu'elle n'a plus la fraîcheur de jadis et qu'elle est toujours seule et qu'il est maintenant plus difficile de trouver quelqu'un, les cercles d'amis sont déjà formés et bien souvent difficile de les intégrer. Elle réalise qu'elle connaît tout le kama sutra, mais combien de fois a t-elle aimé, s'est elle attachée? Aussi, elle a gravé dans la tête toutes ces situations qu'elle a accepté au près des clients(orgies, pénétrations, anales, éjaculations bucales.) Les litres de sperme que son corps à reçu comme un dépotoir, pour quelques billets lui permettant d'acquérir un quelconque luxe. La putain choisit toujours le luxe au détriment d'autres choses.
C'est navrant plus qu'autre chose, qu'elle aie 18, 20, 25 ou même trente ans. Une d'entre elles m'a dit qu'elle se sentait mal avant de se coucher en repensant aux choses qu'elle avait fait durant le jour et elle avait près de trente ans et tous les mecs qui la voyaient l'adoraient et la trouvaient géniale. On porte tous une croix.
Je constate que si une fille se retrouve dans ce milieu c'est souvent la faute de la mère. C'est elle qui dicte à sa fille ce qu'il est convenable ou pas de faire. Aussi, il y a le manque d'amour qui est transposé sur un acharnement à vouloir combler un vide avec des biens(la classique.) Vous reconnaîtrez ces filles par leur sacs louis vuitton, foulard burberry, chevuleure flamboyante et faux seins. Des âmes qui souffrent, qui veulent prouver au monde qu'elles ont une valeur alors qu'elles ne font que démontrer qu'elles ont l'oeil pour la ringardise.
J'éprouve de la peine pour ces filles, jeunes ou vieilles, belles ou moches.
Personnellement, je planifie de me partir mon entreprise avec l'argent que j'ai commencé à épargner, une entreprise à vertu sociale. Je travaille intelligemment, consciente qu'être travailleuse du sexe n'est pas le genre de travail qu'on peut faire toute une vie. Comme les joueurs de hockey, on a de "gros" salaires (rien de comparable, on s'entend) qui se veulent compenser (un peu) pour le niveau de risque et la courte carrière.
Puis, lorsque je suis fatiguée de faire des rencontres, que ce soit mon corps ou ma tête qui a besoin d'un break, j'en prends un, j'ai le luxe de pouvoir le faire et j'assume très bien ce que je fais : je ne regrette jamais toutes ces "vilaines choses" faites dans une journée. Mon seul regret, c'est lorsque je dois me passer d'en faire.
Pourquoi généraliser que toutes ces pauvres filles vont nécessairement se retrouver seules plus tard, démunies et délaissées de leurs proches ? Il y a moyen de s'entourer d'amis ouverts d'esprit qui ne nous jugeront pas sur nos activités, sans que ceux-ci soient nécessairement dans le domaine du travail du sexe. Lorsque l'on est une personne de qualité, les gens sont prêts à se montrer très ouverts et tendent à apprécier votre différence, votre marginalité.
Pourquoi ces remarques mesquines quant aux goûts "ringards" de "ces âmes qui souffrent" ? (*Soupir* Encore ce discours que nous ne sommes que de pauvres victimes du sort et de la mauvaise relation avec la mère !!)
Pourquoi dépeindre ces femmes en une grotesque caricature et toutes les rassembler dans une généralisation sans nuance ?
Certainement qu'il y a des travailleuses du sexe, comme d'autres femmes d'affaires, qui affectionnent et se paient un foulard burberry ou un sac louis vuitton (je n'ai vraiment aucune idée de combien ça coûte, je n'ai jamais acheté ce genre de trucs). Mais il y en a aussi plein d'autres qui affectionnent le bon vieux foulard tricoté par leur grand-mère ou même certaines qui porteront fièrement celui qu'elles auront fait elle-même. Puis, comme plusieurs, je préfère un grand sac à main pratique dans lequel on peut tout fourrer qu'un petit sac fancy dans lequel ne tient qu'un bâton de rouge à lèvres. Avez-vous considéré, Monsieur larson, que certaines femmes ne sortiront leur fameux louis vuitton que pour se rendre à une rencontre à l'hôtel ? La dite sacoche ayant été achetée pour satisfaire les attentes "glamour" d'une certaine clientèle ?
J'éprouve de la peine à lire votre amertume en me demandant ce que vous avez pu vivre de douloureux pour avoir une si piètre opinion de ces femmes qui justifient pourtant votre présence sur ce site.