Reportage

[biolgiste]

À chaque fois qu'un journaliste ou un cinéaste écrit ou produit un film comme J.C. Lord ou écrit un article il à l'intention de démontrer ou de proposer sa version ou celle de ses patrons. En fait il n'y a jamais rien de neutre dans le monde de la communication et même en science, sous quel angle on présente le problème ou les faits. Donc vous avez raison de vous méfier d'un journalisme qui portait prendre que les passages de votre témoignage qui feront son affaire et présenter le sujet selon la commande qui lui a été faite.

Biologiste

 

[Lily-Rose]

Puisque c'est anonyme, ça ne demande pas vraiment de courage autant que s'exposer publiquement. Rencontrer un journaliste ça peut rendre nerveux quand on ne l'a jamais fait, un peu comme rencontrer une escorte quand on en a jamais vu. Ça prend juste le courage de surmonter son appréhension.

Je pense au contraire que cela demande du courage que de s'ouvrir et de parler de son intimité, et cela, même de façon anonyme puisqu'il y a encore et toujours du jugement. Celui ou celle qui questionne n'est sûrement pas hors de tout jugement et les gens qui écouteront jugeront eux aussi. On parle ici d'intimité, de vie privée.

Bravo SylvainP

 

[Siocnarf]

Cela dépend des gens, mais moi ça ne me dérange pas d'en parler. Au contraire, je trouve ça dommage de ne pas pouvoir en parler ouvertement, comme Chester Brown, le gars qui a fait la BD autobiographique Paying for it. Même si je n'ai pas honte de ce que je fais mieux vaut que les collègues ne l'apprenne pas. Perdre mon anonymat serait aussi un risque pour les travailleuses que je vois en ami et qui doivent aussi garder leur anonymat.

 

[Lily-Rose]

Évidemment, il ne s'agit pas de faire du mal à qui que ce soit. Mais comment briser les tabous? Comment avancer? Tu me suis?