Il y a aussi beaucoup de bon dans les spécialistes en économétrique, sans doute de très chic types en général, bons pères de familles, bons époux, bons citoyens, etc. Pourtant ils ne sont pas sans savoir que bon nombre de leurs analyses, qui se voulaient sincères au départ, ont été à l'origine de projets d'infrastructures grandioses dans des pays déjà fortement endettés et dont la grande partie de la population n'a pas les moyens de se payer les bienfaits, les seul qui se sont enrichis dans ces projets étant les intégrateurs et corps de métiers étrangers. Ce que je dis, par l'exemple, c'est que les individus profitant des retombées de la prostitution ne sont pas nécessairement mauvais (plusieurs le sont mais pas tous) même si ce qu'ils font cause des dommages irréversibles à des dizaines de milliers de femmes à travers le monde.iMaude said:Je continue a croire que très peu, parle... Fille et gars, mais n'en pense pas moins. Facile par la même occasion de poser un diagnostique selon ce qui nous apparait comme vérité. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de vérité derrière cet annalyse. Je fais juste continuer à croire en l'être humain et d'aller chercher le bon qui continue de nous habiter. Croire le contraire je serais déjà morte. Et croire que le monde va à sa perte... comme une partie de Sim city, je me dit qu'il y a plein de travail à accomplir. Pas le temps de s'ennuyer.
Maintenant qu'est-ce qui ressort le plus des individus se disputant la masse d'argent qui leur est présentée, le bon ou le mauvais? Surtout le mauvais.
Le bon pourrait se manifester davantage à travers des regroupements solidaires, à l'instar de syndicats. Je dis bien "pourrais" parce que l'histoire syndicale est loin d'être toujours empreinte de "bonté". Ceci dit, des regroupements indépendants de travailleuses du sexe seraient les bienvenues dans le décor. On parlera de Stella, qui est bien, mais pas plus: contactez Stella et demandez leur qu'ils prennent franchement position au sujet de la prostitution juvénile (un fléau, lisez les rapports) et écoutez leur réponse. Vous n'entendrez rien de Stella, parce que Stella ne s'intéresse pas à la prostitution juvénile.
Tu cites plusieurs cas différents. Le cas que je citais est probablement le plus diffus mais aussi le plus dommageable pour l'individu.iMaude said:Très jeune on apprend à se respecter et apprend à dire non. Très jeune! Ce n'est quand même pas tout le monde qui est manipuler et manipulable... Je ne peux pas croire qu'on est toute et tous victimes. Même la victime a sa part de responsabilité... elle accepte la situation et ne fait rien pour la changer. Il a des victime j'en consent... mais on a juste à plus outillier les gens... pis ça c'est dans toute les sphères de la société. Loi de la jungle... On a voulu faire de nous des brebis... ensuite on peu bien crier au gros méchant loup. Vive l'éducation catholique.
Une femme dans la trentaine, possédant un certain bagage de vie, a plus de chances de contrôler son business qu'une femme qui n'a même pas atteint la vingtaine et ce même si elle n'a aucune expérience préalable du business. Qu'elle n'ait aucune expérience préalable de la prostitution alors que la femme de 21 ans se soit prostituée pendant déjà trois ou quatre ans (notez les messages subliminaux ) ne change pas grand chose au fait que c'est souvent la plus âgée des deux qui s'en sortira la moins endommagée.
Autre chose: la victime dite consentante ne l'est ainsi que parce que personne (qui aurait la responsabilité de le faire) ne lui a exposé les dangers auxquels elle s'exposait. Dire que quelqu'un est responsable de ses actes est essentiellement correct mais penser que des femmes à peine sorties de l'adolescence ont toutes l'expérience, l'éducation et la force de caractère pour contrer certaines attitudes manipulatrices d'individus qui font plus de deux fois leur âge ne l'est pas. Que penserais-tu d'un prof qui enseignerait à ses petits élèves que l'holocauste n'a jamais eu lieu? Qui, du groupe d'élèves, a la connaissance suffisante pour le contredire?
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