Qui faut-t-il blâmer, les gouvernants qui nous laissent miroiter une petite embellie future comme pour noël, ou nous, les citoyens qui ne voulons pas regarder la situation réellement et qui attendons des petits bonbons du gouvernement. La réalité est que le virus est toujours là et a un haut taux de contamination et qu'à défaut de vaccin et de médicament pour le moment, le seul moyen pour diminuer sa propagation est de respecter les règles sanitaires préconisées. C'est évident que si les mesures sont diminuées pour la période des fêtes une hausse des cas va possiblement survenir en janvier et tout sera à recommencer, mais on dirait que la population ne pense qu'à court terme. De plus, en période hivernale, la majorité des activités se font à l'intérieur donc propice à l'éclosion des cas surtout si les lieux sont mal aérés. On aimerait tous revenir à un semblant de vie normal, mais la triste réalité est que c'est impossible pour le moment. On parle beaucoup de santé mentale, mais tout un chacun avons une réflexion à faire sur nous même. Est-ce que je me plains continuellement de ma situation où j'essaie de trouver en moi-même la dose de courage pour affronter la situation. C'est normal d'avoir des périodes plus difficiles, certaines personnes trouveront en elles la capacité des affronter, malheureusement d'autres auront besoin d'aides externes. Pour ma part les restrictions m'empêchent mes activités préférées soit d'aller au restaurant de m'entrainer au gym et d'aller au cinéma et je dois trouver des moyens pour combler ces moments d'une autre façon au lieu de me plaindre de la situation. Même durant la période où ses activités ont été réouvertes, je n'y suis pas allé non pas à cause des propriétaires qui ont bien mis en place les règles sanitaires, mais du comportement d'une minorité de personnes qui ne respectent pas les règles ce qui me faisait rechigner à y aller et commencer à débattre avec cette minorité de gens qui ne respectent rien sauf leur petit bien être à eux. Une chose qui me frappe lorsque je prends des marches à l'extérieur est que la majorité du monde respecte la distance du deux mètres, cependant certaines personnes ne veulent même pas faire ce petit effort de se tasser lorsque l'on se rencontre sur un trottoir; il me semble que cela fait suffisamment longtemps que l'on répète cette consigne; on dirait que certains se disent, l'autre va faire l'effort de se tasser, je n'ai pas à faire cet effort, c'est vraiment parfois décourageant ce comportement. Comme tout le monde, j'ai mes petites périodes de révoltes intérieurs, mais j'essaie du mieux que je peux de me ressaisir et j'espère d'avoir le courage de demander de l'aide si le besoin se faisait sentir. Ça m'a fait du bien de me défouler un peu en écrivant ces réflexions. Maintenant je dois continuer à faire attention comme la majorité de la population.